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Charles Baudelaire

 

Tout cela ne vaut pas le poison qui découle de tes yeux, de tes yeux ouverts ;

Lacs où mon âme tremble et se voit à l’envers…

Mes songes viennent en foule

Pour se désaltérer à ces gouffres amers

Tout cela ne vaut pas le terrible prodige de ta salive qui mord

Qui plonge dans l’oubli mon âme sans remord

Et, chavirant le vertige,

La roule défaillante aux rives de la Mort !

 

 

 

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