József Árpád Koppay
Je suis la hantise des hommes. J’ai placé Lilith sur le trône. En Lion. Orgueilleuse Lilith, combien de mâles te faut-il encore ? Jamais tu ne seras assouvie, car tu ne cherches que la libération. Et voici un soleil qui vient s’opposer à toi, t’éclairer toi, l’obscure. Un soleil à la peau noire pour t’éclairer, toi, la plus noire des noires. J’en ai marre de toi, tu es cruelle, drapée dans tes douleurs immémoriales. Sans concession. Celui qui te dominera devra être plus cruel que toi et moi j’en ai marre, alors refaisons le rite et que je sois libérée enfin. Pouvoir aimer. Je ne connais pas mes limites, faut-il vraiment les connaître pour ne plus se sentir perdu en soi même ?
cg in Journal 2006