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Fuite à travers l'Himalaya de Maria Blumencron (2012)

 

Lors de l’ascension du Cho Oyu  dans l’Himalaya, l’étudiante en médecine Johanna tombe dans une crevasse dans laquelle elle découvre avec effroi deux enfants morts de froid. Pendant ce temps, non loin de là, dans un monastère tibétain, Tempa, 8 ans, assiste à une tentative d’assassinat sur la personne du jeune "Golden boy" censé être la réincarnation de Bouddha et succéder au dalaï-lama. Rescapée de son accident, Johanna arrive au monastère et se lie d’amitié avec Tempa. Les moines lui demandent d’accompagner le garçon à Lhassa. Une fois sur place, Johanna apprend que le voyage doit continuer avec un groupe d’enfants en direction de l’Inde. Il va falloir passer clandestinement un col très élevé et les petits ne sont pas équipés pour un tel périple. Johanna est bientôt arrêtée par la police chinoise qui la soupçonne de coopérer avec un militant de la cause tibétaine. Une fois relâchée, elle décide d’aider envers et contre tout le groupe de jeunes fugitifs.

Inspiré de faits réels

Pour son premier film, Maria Blumencron s'est inspirée d'une expérience personnelle dramatique. Fin 1999, elle a suivi et filmé un groupe de Tibétains qui devait franchir le col de Nangpa La (5 700 mètres d’altitude) en direction du Népal puis de l’Inde. Après une intervention des policiers chinois, elle a passé deux jours en prison, tandis que le passeur de son groupe a été détenu et torturé durant deux ans et demi. Une mésaventure que la cinéaste a relatée dans un livre publié en France en 2007. Elle partage désormais sa vie entre Dharamsala, où est installée sa "grande famille" tibétaine, et Cologne.

 

 

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