Alain Laboile
Octobre, il fait chaud, quel bonheur ! |
Je marche tête basse pour mieux voir les formes, éclats, morceaux de calcaire. Je marche tête basse pour débusquer la beauté d’une racine, d’une branche tombée. Je marche tête basse pour ne pas écraser la fleur, l’insecte.
Quand vient le soir, je lève la tête pour boire au couchant. Quand vient la nuit je lève la tête pour m’enivrer d’un vin d’étoiles.
cg in Chroniques du hamac, 2008