Anne Jullien-Perrouas
Je touche par les points laogong de mes paumes dansantes la concrétion de leurs pensées, inclusions dans l’ambre de leur cerveau
et parfois m’en trouve encombrée
j’ai la chance d’habiter un pays dont la beauté réelle et tangible chasse les natures mortes où vivent qui hantent mon esprit, aliens, batards et merveilleux
et cette beauté à toucher fait tomber mon âme dans mes souliers, sous la plante de mes pieds
ainsi je marche et réintègre mon corps hologramme
in Les mots masaï