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Jean-Luc Maxence

 

Je remontais ta montre à tire d’aile

 Et rendais à mes bras la vigueur des marins

 A ton ventre la souplesse des vagues

 A nos baisers l’envoûtement

 

  

Et nous avions vingt ans

 De clichés

 Sous ta gabardine légère

 

 

 Et tout recommençait de l’orgasme du monde

 Dans l’éblouissement soudain des blocs de neige

 

 

  in Histoire de fjords (Saraswati n°10)

 

 

 

 

 

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