Torii Kotondo
Sortir de sa tête, descendre dans le corps, l’habiter entièrement jusqu’à l’extrémité des doigts, les orteils, le moindre cheveu devient une antenne. La peau respire, brille comme les plantes. Cette envie de se retourner envers, endroit, comme un gant pour sentir encore et encore plus avec la chair, les veines, les organes et les muscles, les os. Sentir à quel point nous sommes fait de la même étoffe que les fleurs, les nuages, le vent, la pluie et que nos limites ne sont là que pour jouir de toutes les sensations possibles.
cg in Le livre des sensations