Anaïs Nin
Je suis une exaltée qui ne comprend la vie que lyriquement, musicalement avec des sentiments beaucoup plus forts que la raison. J’ai une telle soif de merveilleux, et seul le merveilleux a de la puissance sur moi. Le reste, quand je ne peux plus le transfigurer en merveilleux, je le laisse. La réalité ne m’en impose pas. Je ne crois qu’à l’ivresse, qu’à l’extase, et quand la vie ordinaire m’entrave, je m’en échappe par un moyen ou par un autre. Plus de murs.