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Guillaume Apollinaire

 

Ma queue éclatait sous tes lèvres  

Comme une prune de Juillet  

La plume au vent qu’on taille en rêve  

N’est pas plus folle je le sais  

Que la volage aux amours brèves

Il me souvient de Félicie  

Que je connus le jour de Pâques  

Et dont la moniche roussie  

S’ouvrait en coquille Saint-Jacques  

De septembre à la fin Avril

Il me souvient de la Dona  

Qui faisait l’amour en cadence  

Et dont la figue distilla  

Un alcool d’une violence  

Mais je ne vous dis que cela.

 

in Poésies libres

 

 

 

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