Luis Alfredo Arango
Nous avions peur des fantômes,
peur de l'irréel,
et jamais nous ne fûmes
épouvantés par la tristesse
ou l'absurdité de la vie, dans ces villages poussiéreux,
taciturnes,
semblant flotter comme dans un rêve,
saouls de leur propre ingénuité
autant que de leur pauvreté.
in El andalon,
traduction de Laurent Bouisset