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Gabriel Henry

 

Le bruit de l’arbre qu’on abat est absent de la mer.

Elle a enfoui leurs cris, je ne sais rien d’eux. Ils sont calmes, ils ne pèsent pas sur nos nuits. L’époque les a pétris en oiseaux, pris dans la sève stérile du silence.

 

Microbe n°97

 

 

 

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