Sophie Cauvin
UN DEUX TROIS
Ténèbres. Plus épais que la nuit, sans fin, ni commencement.
Le soleil n’est alors qu’un poème, une fantaisie du néant.
Obscurité dans l’œuf mais l’œuf ?
Coup de bec de l’oiseau-mère.
Cosmos brisé, voici le ciel, voici la terre
Et voici le temps.
Rêve, désir, méditation ?
Volonté ?
Ciel, terre, mâle, femelle.
Après le un, vient le deux.
Cosmogonie.
Avec le deux, vient la confusion.
Corruption et agonie.
Seul le trois peut rétablir l’équilibre.
Cherchez !
cg, 2001 in Oniromancie