Jolène Casko
TOUJOURS PAPA
à ma table d’ombre
je me nourris de vent
demeure perdue
dans la ville close
en attente du monde
que tu devais m’offrir
est-ce toi que je vois
dans l’œil mutique des rues ?
as-tu poussé un cri
lors de mes premiers pas ?
ma main dans la tienne rêvée
et juste l’apparence des choses
sous le ciel irisé
des matins errants
in (c)Ourse bipolaire
Commentaires
Ourse sans doute ! Mais Grande Ourse alors...
Texte superbe.
merci (émue), je viens de voir ton comm après avoir posté mon premier post du jour (sourire), et cette connivence me fait chaud au cœur