Crina Prida
Au sentiment d’encombrement répond le désir de se dépouiller sur tous les plans, se dépouiller de tout ce qui n’est pas essentiel. La sensation est très forte, impérative. La terre, les plantes, l’eau, l’air, le corps, le cœur. Ce n’est plus un temps de création, mais de lâcher-prise. La fructification se fera d’elle-même, ou pas. Peu importe. Lâcher les peurs, lâcher la honte et la culpabilité qui n’ont aucun motif réel. Vieux poisons bien incrustés. Il en faut des cycles et des saisons pour se nettoyer en profondeur et il faut marcher, arpenter les chemins. Faire circuler le sang dans les veines du monde.
cg in le livre des sensations