Jean Bédard
Nous sommes des agrégats précaires, de petits tas de limon, et tant bien que mal, nous tenons nos éléments au bon endroit dans un tout plus ou moins cohérent. Le vent, la pluie, les joies, les peines, les larmes, les désirs, les espoirs, les désespoirs érodent cet étrange château de poussière, et un jour pas très différent des autres, nous tombons en ruine, poussière sur poussière.
in Marguerite de Porète
Commentaires
C'est très beau et vrai mais un peu triste à mon goût ;)
Je rajouterai :
"...et de ces ruines renaissent des fleurs..."
les citations sorties de leur contexte nous demandent justement d'aller plus loin dans la réflexion, et par nous-mêmes, alors oui pour les fleurs, le printemps revient toujours mais la tristesse a besoin d'être aimée aussi ;-)