Pierre Beaudeau
Juste traverser le muret, déployer le tapis de plage. Oser les fesses à l’air, offrir aux rayons cuisants la fleur de mon sexe. Cette fleur que certains voudraient hisser sur le bûcher. Elle voit du sexe partout, paraît-il. Non, elle sent de la sensualité au contact de la terre, dans le souffle du vent, la caresse du soleil, l’appel de la lune. Elle ne voit pas, elle sent et elle sent encore, elle ressent.
cg in A la loupe