Colette Daviles-Estines
Racines tenaces que les veines charrient
En déchirer la résille
Un soi filé
Émotter la glaise des mots tellement pétris
Éclater sur les murs le moule usé
Des paroles aux vers dépolis
Charivari d’écrits
Clones cursifs
Faire encre d’un désert
Aux origines blanchies comme des os
Plus apatride encore
Exhumer ce qui n’est pas
Je connais le rythme patient des dabas
Le geste qui défriche
Le travail de sape
C’est difficile
in Allant vers et autres escales