Odile Viale
L’enfance devrait être un paradis, toutes les enfances, un paradis de sensations où apprendre est un jeu permanent. Mes pensées vont vers les enfants des guerres, les enfants des exils, les enfants de la violence, les enfants de la peur et de la misère, mes pensées vont à toutes les enfances détruites. Quelle douleur, quelle insupportable douleur et quelle monumentale impuissance.
Alors ressentir. Aimer. Être. Oser être pour ceux qui ne sont plus. Pinson, lézard, coucou. Douleur et joie s’unissent dans le cœur, qu’il faut solide et battant.
cg in Le livre des sensations