André Velter
Chaque jour je rends grâce à cet amour qui m’envahit,
Qui d’un même élan m’exile et me sauve. Rien ne lui échappe :
Aucun lieu, aucun être, aucun sentiment, aucun projet, aucune récréation.
Prisonnier sur parole qui ne fait plus la part de la chance ni celle de la malédiction, j’explore une commotion féroce que je n’entends pas apprivoiser. Je garde la rage au corps, et pas seulement aux dents et au cœur. Je vais sans doute l’âme à l’envers.
in L’amour extrême