Arthur Fousse
nous nous sommes peut-être trompés.
peut-être n’étions-nous faits que pour tisser
le suaire d’un monde
qui ne devait que cacher la lumière
d’un faussaire.
peut-être devions-nous simplement nous taire
et attendre.
maintenant,
je regarde ces rides dans le coin de mes yeux, j’y lis des frontières qui ont croisé le fer
avec l’éternité
et qui sont restées closes à jamais.
des barbelés tristes sur un visage de honte.