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Tartinade douce sauvage

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Le plaisir des yeux c'est tout aussi important que celui des papilles, donc ce n'est pas uniquement pour mettre une belle photo, je peux faire ça même si je mange seule, ça fait partie d'un art de vivre pratiqué depuis longtemps et pas seulement en cuisine, un art de vivre qui n'est pas réservé et ne doit surtout pas être réservé à une élite, nourrir tous nos sens, c'est très important pour se sentir vivant, quand on vit avec des restrictions (et tout est relatif, très relatif même mais je ne parle pas ici du confinement), la moindre petite chose devient significative, on presse le réel pour en tirer la moindre petite goutte de joie, de plaisir, de bien-être, ça nous sauve, ça donne de la force.

Petit préambule donc à une expérience gustative au retour d'emplettes sauvages de proximité : un reste des patates douces, mixé avec un fond de yaourt de lait de coco, du curry, trois bonnes poignées d'ail des ours, quelques feuilles de plantain lancéolé, une petite poignée d'un mix de pousses terminales d'alliaire et de lierre terrestre, un filet d'huile d'olive. Et sur le dessus, des fleurs de coucous mais aussi de cardamines qui ont fleuri maintenant à profusion, l'amertume et le piquant de ces dernières vont se fondre dans la douceur du mélange.

 

 

 

 

 

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