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Mara Berendt Friedman

 

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Savoir tisser de la joie avec tout ça, malgré tout ça et la faire partager, c'est ça le courage et rien d'autre. Il faut cependant dire, poser le noir, ne pas faire semblant, ce n'est qu'en acceptant toutes nos émotions qu'on peut trouver cette joie inconditionnelle. Au début un petit truc de rien du tout, la dernière étincelle d'une toute petite braise, on souffle dessus pour voir, on n'y croit pas, c'est mort, mais cette dernière petite lueur, ce point rouge, c'est ce qui ne meurt jamais, alors on souffle dessus, on continue, et un jour un peu de fumée, un autre une flamme, un autre encore un brasier à l'intérieur ! "Se consumer de joie", cette petite expression anodine, puis l'incendie retombe, c'est le noir, on oublie, on n'y croit plus, mais toujours ce petit point rouge, si on s'en souvient, on le retrouve vite, et on recommence, on souffle dessus. Vient le jour où l’on sait qu'on peut rallumer cette braise quand on veut, il y a une paix qui s'installe, rien n'a changé dehors, mais ceux qui nous croisent aperçoivent la flamme, elle illumine, elle réchauffe ceux qui veulent bien s'approcher et une flamme rallume une autre flamme et nous brûlons, libres et joyeux, nous brûlons de vie.

 

cg, 2018

in (c)Ourse bipolaire

 

 

Commentaires

  • Joli voie

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