Gustave Moreau
Ma seule gloire est de n’avoir jamais été rendu malheureux par moi-même. Je n’ai jamais connu cette maladie du rêveur sans rêve, du passionné sans passion et du travailleur sans but. Tout ce que j’ai cherché, je l’ai trouvé, à petite proportion sans doute, mais parfaitement pur de tout alliage, car je n’ai jamais cherché le rêve dans la réalité et la réalité dans le rêve. J’ai joui de mon imagination pleinement ; elle ne m’a jamais trompé.