Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Grisélidis Réal (1975/76)

 

 

 

"Que vaut-il mieux prostituer : son cul ou son âme ? Le cul, bien entendu. C'est plus pénible physiquement, mais c'est plus propre." Quand à 30 ans, au début des années 60, Grisélidis fuit Genève avec ses deux enfants et son amant noir, c’est pour quitter une vie qu’elle trouve trop ennuyeuse. Sans économie et sans destination précise, elle vit au jour le jour. Cette quête de liberté ne la lâchera plus. Par choix, elle deviendra une catin révolutionnaire, une femme forte et combative - habitée par la rage de l’humanité. Toute sa vie, elle se prostituera "pour ne pas mourir", écrira "pour ne pas mourir" ; il en résulte cinq livres. En 2009, quatre ans après sa mort, son corps sera transféré au cimetière des rois de Genève, là où "sont enterrées les personnes qui ont fait l’histoire de Genève" - sur sa stèle l’épitaphe indique : "Peintre, Écrivain, Prostituée"."

est-il écrit en présentation du film "Grisélidis Real, carnet de bal" de Natacha Giler (2013).

Il y a très longtemps j'ai découvert Grisélidis Réal, avec son bouquin La passe imaginaire qui m'avait vraiment bouleversée, puis plus tard dans ce documentaire de Jean-François Davy qui date de 1976... Me reste à lire entre autre, dans mes innombrables piles de "à lire" : "Le noir est une couleur". J'ai souvent penser à faire de vraies lectures de cette écriture si forte, si humaine, à l'image de la femme qui l'a commise, ça viendra peut-être...

 

 

Les commentaires sont fermés.