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Atelier Collage & écriture du 28 juillet 2022

 

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E.

 

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Couleurs évanescentes, mais où sont les soirées de juin, les arabesques des enfants avant le coucher ?

Dans le rêve du jardin déjà endormi et le théâtre de la forêt où les créatures, grives, pics, pinsons, geais, guettaient, dans la douceur de la nuit.

V.

 

 

 

 

Le théâtre de la forêt nous ouvre ses portes : créatures diverses s'y promènent, nounours, poissons volants, une femme rêve d'un baiser, un petit diable sautille en formant des arabesques tandis que les fleurs apportent leurs notes de douceur. Tout n'est qu'évanescence, partons sur la pointe des pieds.

C.

 

 

 

 

Je suis d’humeur évanescente, légère, irisée. Je rêve de douceur, d’arabesque dans le ciel. La nature est belle joyeuse. Puis, dans mon rêve, je pars en balade en forêt, Dans ce théâtre improbable, je croise nounours et des créatures bizarres de toutes sortes. Est-ce un rêve ou un cauchemar ? 

J.

 

 

 

 

Les portes ont fleuri dans la cour alors que la forêt m'appelait. Je me suis envolée, évanescente et légère dans la douceur de l'air. J’ai improvisé un ballet fantasque avec des poissons volants aussi aériens que voraces et j'ai dessiné d’étranges arabesques avec une créature de rêve aux voiles diaphanes. Peu à peu, faiblement puis de plus en plus fort, j'ai entendu une musique curieuse et envoutante… Je voudrais me souvenir de cet air-là pour ma prochaine pièce de théâtre !

O.

 

 

 

 

Derrière les murs de la ville, vous aimez vous retrouver dans la forêt de vos rêves. C’est un endroit plein de douceur où vous dansez, évanescents. Des créatures conçues de vos désirs s’invitent au théâtre des sens, attirées par le souffle de vos arabesques.

L.

 

 

 

 

Dans le théâtre évanescent du rêve, elle danse toute en douceur et arabesques. Créature étrange, romanesque et sauvage, elle court dans la forêt de l’enfance et lâche des piranhas sur les troubleurs de fête, les arracheurs de cœur. 

Cat.

 

 

 

 

Douceur d'un rêve éveillé, ascenseur végétal

Perdre son regard dans les troncs d'une forêt de bouleaux en hiver

Voir les stries irrégulières des écorces décoller en arabesques évanescentes

Se muer en un théâtre de créatures flottantes et dansantes

Par-dessus les villes, par-delà les bois

E.

 

 

 

 

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V.

 

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Cartes, chiffres : quels mondes et quels bouleversements nous racontent-ils, depuis les origines de notre belle planète d'eau ? Qu'arrivera-t-il à la faune ?

E.

 

 

 

 

L'origine du monde reste encore inconnue et sujette à discussion. Tous les bouleversements vécus par notre planète terre ont modifié la faune et les savants n'arrivent toujours pas à s'entendre sur les chiffres, les années. Ils s'accordent seulement sur le fait que l'eau ça mouille et que le feu ça brûle.

C.

 

 

 

 

Le monde et ses bouleversements : que peut-on en dire ? Aujourd’hui les chiffres montrent une faune agonisante, une flore détruite, l’exploitation de l’eau et de la forêt à outrance, toutes les richesses de la Terre  sont maintenant dégradées. Notre planète expire, nos origines se troublent, nos origines disparaissent ; nous disparaissons. 

J.

 

 

 

 

Angoisse des chiffres qui tombent ! La planète en danger. La faune disparaît. L'eau se fait rare. Que gardera-t-on de la terre des origines, la grande Gaïa, qui flirtait avec Éros en épousant le ciel ? ...Le monde pleure et grince devant ce bouleversement mais tétanisé, ne sait faire qu’appel aux poissons pour essayer de trouver une solution.

O.

 

 

 

 

Latitude/Longitude : quel est le bon chiffre ? Quelle direction prendre ? Où est la boussole ? Le monde vit un bouleversement. À l’origine, c’était simple : il y avait de l’eau, de la faune. La planète était claire. Aujourd’hui, je ne sais plus lire.

L.

 

 

 

 

Planète riche d’eau et de faune à l’origine, la voilà devenue monde de chiffres. Un bouleversement que l’Homme, qui se projettent dans son arrogante transhumanité, n’a pas fini de payer !

Cat.

 

 

 

 

- Michenaud, qu’est-ce que c’est que cette histoire de planète ?
- C’est Leblanc chef, il a détecté un rai suspect dans les infrarouges.
- OK, scannez moi le plasma, qu’on voie si cela vaut la peine de faire un détour. 
- On dirait un monde couvert d’eau.
- Comme qui dirait une planète bleue ?
- Oui c’est cela. 
- Des continents ?
- Cinq petits bouts cernés de mers peu profondes. 
- De la faune ?
- Guère. Pourtant les chiffres des analyses gravimétriques attestent de la présence de nombreux fossiles.
- Eh bien mes amis j’ignore quelle est l’origine de ce bouleversement, mais d’après les analyses ça ressemble à un beau bordel !

V.

 

 

 

 

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C.

 

énergie_peuple_feu_élan_musique_floraison_joie

 

 

 

Floraison de notes à travers les continents

La musique comme un élan de joie universelle

Vecteur d'énergie d'un peuple à l'autre

Feu sacré des vivants parmi les vivants

E.

 

 

 

 

Kyllian Le Fort

Coach bien-être

Vous manquez d’énergie ? 
En quelques séances, retrouvez le feu et l’élan de vivre dans la joie !
Oui ! Vous aussi pouvez jouer de la musique !
Oui ! Vous aussi pouvez avoir un corps de rêve !
Venez découvrir la floraison d’activités proposées à la maison de peuple de votre quartier.

V.

 

 

 

 

Toute la joie et l’élan de la musique enrichissent l’énergie des gens, c’est frais, c’est beau. Je vois de la vie, du mouvement qui apparaît et donne une floraison enthousiasmante. 

Aujourd’hui c’est la fête, il y a du bonheur. Cette richesse est inestimable.

J.

 

 

 

 

Explosion de joie. Libre comme la musique de Jojo à l'accordéon, une drôle de java que je danse pour célébrer la vie avec tous les peuples de la terre. Du Nord au Sud, des régions peuplées aux plus reculées, l’élan généreux de ces hommes de toutes nationalités et leur énergie communicative me donnent le feu, la rage de vivre ! Ensemble, épanouis dans une grande floraison appelée communément « partage ». Balou, mon ours blanc, ne t'inquiète pas : nous ne sommes pas fous, juste vivants !

O.

 

 

 

 

Partout de la danse, de la musique, des chants, émouvants mouvements. L’énergie des corps traverse comme une onde de feu les peuples du monde. Dans un même élan de joie et de folie, les humains et les animaux éclatent de vie comme une bulle de gaz. Floraison de rires multicolores.

L.

 

 

 

Tous les peuples se rencontrent dans cet élan de fête, portés par la musique dans une floraison de joie et d’énergie, le feu au cœur, vivant pleinement la richesse de leur diversité. Dansons les amis et laissons la Terre propre pour les enfants et les animaux qui veulent eux aussi leur part d’avenir.

Cat.

 

 

 

 

Quel est tout ce tumulte autour de moi, se demande, perplexe, l'ours polaire. Tous les peuples ont-ils décidé de se réunir pour faire un tel vacarme ? "Musique", qu'ils appellent ça. Ils sautent, ils rient, se balancent, mais moi, toutes ces manifestations de joie m'indisposent. Et ma tranquillité alors ? Et l'autre, là, qui sort du feu, elle va brûler ma glace. Et celle qui chante toute fière de sa floraison envahissante ? Les fleurs, ça pousse pas là où je vis. Ils ont tous l'air de prendre leur élan, mais pour aller où ? Allez, fini les questions, j'en ai assez, j'me tire.

C.

 

 

 

 

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O.

 

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Dans ma tête une ivresse

Un éclat de rire, rouge sang

Qui tourne en un instant

À la scène de meurtre imaginaire

Angoisse...

Depuis combien de temps a-t-on peur des fous ?

E.

 

 

 

 

Depuis quand a-t-on, peur des fous ? se demandait Erdog, peintre officiel de la marine à Yste-en-Boule. La veille sous l’emprise du Martini, il avait, de loin et à son corps défendant, participé au meurtre prémédité d’un jambon de serrano. Il s’était réveillé au matin la tête dans le rouge, et avait alors appris que sa nuit d’ivresse n’était pas imaginaire, mais que la scène avait bien eu lieu. Et alors qu’il choisissait le parti d’en rire, sa femme, affolée, avait quitté la maison en emportant avec elle le thermomix et les canaris. 

V.

 

 

 

 

Ah tu me fais rire avec ta scène de meurtre, l'ivresse te fait bizarrement travailler l'imaginaire ! tu fais une de ces tronches quand tu te regardes dans le miroir, tu es toute rouge, ma chérie, le Martini t'est monté à la tête. 

C.

 

 

 

 

La scène du meurtre n’est pas imaginaire et l’inspecteur la Bavure s’emporte ; rouge d’ivresse, de colère. Enfin ... pourra t’il trouver la tête du coupable dans cette ville ... d’où déjà ? Ah oui Yste-en-Boule. Bien malin celui qui comprend l’énigme, on va en rire, l’enquête ne fait que commencer. 

J.

 

 

 

 

Après l’ivresse du voyage en compagnie de la dive bouteille, le réveil est brutal. Avec du pâté dans la tête, une haleine de cheval et un voile très mince mais tenace devant les yeux, tu tangues. Eh oui, les lendemains de cuite sont loin d’être une partie de rires. Zombi jusqu’à la machine à café, tu tâtonnes dans le brouillard. Une conversation, un nom de ville résonnent dans ton cerveau en feu. Tu vois des fruits croqués à pleines dents, une femme attirante – ou bien le contraire ? Son appartement après la manif en hommage à Nelson Mandela. Serait-ce un souvenir imaginaire ? En ouvrant tes yeux chassieux, tu découvres, horrifié, une scène de meurtre. Tout ce rouge…

L.

 

 

 

 

Dans la petite et improbable Yste-en-Boule, des jours et des jours de fête ont incendié les esprits. L’ivresse a eu raison des têtes et un vent rouge folie a dévasté la ville. C’est alors que les derniers habitants encore debout eurent l’idée de mettre en scène le meurtre de la raison par les armes de l’imaginaire. Ainsi quiconque osera venir à Yste-en-Boule court désormais le risque de la perdre et d’en mourir de rire. Le cimetière est plein et la fête continue.

Cat.

 

 

 

 

Derrière les grilles, une journée ordinaire. Murmures et rires de l'ivresse. Tout est bancal. Je perds la boule, je perds la tête à Yste-en-Boule. Rouge comme la mise en scène du meurtre de la pubère sur le canapé de la loge. Mandela n’a rien pu faire. Pour trois pêches, traverser l’arche blanche du royaume de l'imaginaire, être admis chez les fous …Depuis quand font-ils peur ?

O.

 

 

 

 

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L.

 

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À l'avenir, ralentir...

Avoir la curiosité de tourner autour de la terre au rythme lent d'une caravane touareg, d'un méridien l'autre, d'un pôle l'autre, sentir la texture des continents, les nuances de bleu des océans

E.

 

 

 

 

Ce matin réveillé par un petit Touareg qui me regardait avec curiosité. Je lui ai demandé ce qu’il faisait là, mais il a tourné les talons. Décidément ce voyage aux pôles est plein de surprises. 
23 janvier 2135
Passé trois heures à essayer de détacher la peinture bleue dont j’ai laissé tomber le pot sur les sièges du Rover. 
24 janvier 2135
Le petit Touareg est repassé avec un sachet de poudre dont il a saupoudré le siège. Ça a laissé comme une texture bizarre mais les taches sont parties. Je vais ramener ce truc à Anchorage. Ma fortune est faite, mon avenir assuré !

V.

 

 

 

Quel avenir pour ce petit Touareg ? Quel métier choisir ? Le monde qui tourne autour de lui attise sa curiosité mais vers quel pôle se diriger ? Sa décision est prise, il sera tisserand, pour créer les chèches dont le bleu et la texture l'attirent tant.

C.

 

 

 

Les yeux profonds du Touareg plein de curiosité observe son avenir. De loin que voit-on ? Serait-ce un ballon bleu qui tourne et rebondit ? Serait-ce l’Enfant du Pôle, qui pleure la baleine disparue ?  Pourtant je trouve que la lumière du ciel et la texture cotonneuse des nuages vibrent d’amour.

J.

 

 

 

 

Bleu. Bleu comme mon rêve entre deux pôles. La glace ou le sable ? L’Inuit ou les Touaregs ? Des peuples à l’opposé qui aiguisent ma curiosité. Ils s'imposent, forment une ronde et tourne dans ma tête l’idée d’un monde nouveau marouflé d’une texture inconnue qui inventerait peut-être un avenir…

O.

 

 

 

 

L’homme bleu, le dernier des Touareg, a marché jusqu’au pôle, son regard vif, brûlant de curiosité, a voulu éprouver la texture de l’avenir. La Terre a basculé sur ton axe, il est temps de tourner la page. Le futur est emballé comme un œuf dans son papier d’aluminium et nul ne sait s’il va éclore.

Cat.

 

 

 

 

La planète a des formes, des odeurs, une texture et une couleur. Elle a tissé entre les pôles un avenir pour les peuples de la nature. L’eau et le sable, la glace et la roche sont un cadeau tombé du ciel. Précieuse Terre, fragile comme un ballon de baudruche, des œufs de pingouins. L’homme du désert et l’enfant inuit n’en finissent pas de tourner sur son axe. Chacun leur tour, les yeux plein de curiosité, ils découvrent chaque matin le bleu prometteur. Pour toujours ?

« Euh, berger touareg, t’as de beaux yeux tu sais, mais là, y’a ta chèvre qui se barre pour goûter le sel de la vie… »

L.

 

 

 

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J.

 

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Petit peuple de créatures bizarre, comme sorties d'une BD

"C'est l'heure du goûter, où est le gâteau, où est la cerise écarlate ?" demande le pantin, tandis que tournoie un kaléidoscope de formes délirantes.

E.

 

 

 

Lundi vers 13h15 un pantin s’est échappé du zoo de Thouary. Les gendarmes se sont aussitôt mis à sa recherche, cherchant à l’attirer dans leurs nasses avec des gâteaux et des BD, dont il est friand. 
Vers 19h40 un témoin s’est manifesté pour signaler la présence d’une créature bizarre, portant un ensemble kaléidoscopique écarlate. Il s’est avéré que ce n’était qu’une invention délirante. Le pantin est toujours en fuite. Si vous le croisez ne cherchez pas à le neutraliser, appelez le 17.

V.

 

 

 

Viens par ici, mon bébé, Maman va te lire une BD. Il était une fois une histoire bizarre et même complètement délirante. Le père Noël, écarlate, s'était transformé en pantin que les humains s'amusaient à animer puis à jeter dans la fosse aux crocodiles. Ceux-ci le dévorèrent ; après leur repas, c'était pour eux la cerise sur le gâteau. Tout d'un coup, un monstre appuya sur une sonnette et tout le monde se figea en images, formant un kaléidoscope. C'est ce que tu vois sur la dernière page, mon bébé. Fais un gros dodo maintenant.

C.

 

 

 

Des idées délirantes me passent par la tête et tournent en rond jusqu’à la nausée comme un kaléidoscope bizarre où se bousculent nains de jardin, personnages de bandes dessinées, pantins désarticulés. C'est la grande roue de la vie, l'absurde du temps qui passe, écarlate, à fleur de peau, et cerise sur le gâteau, un gros nez rouge revient sans cesse me perturber !

O.

 

 

 

 

Tout a commencé quand mes nains de jardin se sont faits la malle. J’ai su plus tard qu’ils avaient fumé de la gandja bien trop forte pour leurs petits corps. Ils ont plaqué les rosiers pour un endroit bizarre et délirant : LA VILLE ! Tous leurs repères ont volé en éclats ! Ils ont fini sur les murs, grosses tâches éclatantes, pantins de couleur en goguette. Et gâteau sur la cerise écarlate, ils m’ont envoyé une carte postale : une BD cartoonesque de leur road-movie en forme de kaléidoscope psychédélique. C’est comme ça que j’ai tout compris.

L.

 

 

 

 

Dans un kaléidoscope bizarre, les humains disparaissent dans leurs avatars, absorbés par le miroir de la virtualité, alouette du futur je te plumerais ! Pantins écarlates éclatés dans les tunnels à grande vitesse de l’hyper-réalité avec leurs rêves délirants et leurs désirs nanifiés, chacun cherche la cerise la plus gluante de son égo-gâteau plastifié.

Cat.

 

 

 

 

Au-delà de l’image bizarre, il faut savoir décrypter. Voici les Bouffons délirants des temps modernes = NEW FUTURE.

Les clowns, les nains de jardin, les pantins… 

Pas de théâtre sans bouffon, la terre tourne avec UBU ROI, c’est une farce burlesque, c’est un kaléidoscope !

UBU cocu, UBU enchainé, Le cul d’UBU, Femme d’UBU, UBU nu, Les enfants d’UBU...

Il reste la pantomime, la BD, la Comédie pour les clowns. 

Toutes les voix, tous les cris, la nourriture pestilentielle... La cerise sur le gâteau,

c’est un immense désordre de nains, de clowns écarlates.

Quel est ce cirque de l’absurde que nous menons ? C’est la vie.

Il n’y a pas de réponse à cette pantalonnade philosophique et … dramatique à la crise du sens - PAS DE SENS SANS LE SANG.

J.

 

 

 

 

 

 

 

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Cat.

 

théâtre_imaginaire_corps_transcendance_grâce_odyssée_guerre

 

 

 

 

Dans la transcendance de mes voyages imaginaires

Les corps flottent avec grâce, Odyssée atemporelle et intersidérale

Loin du théâtre des guerres vaines et tragiques que nous imposent

Les puissants de ce monde

E.

 

 

 

Pour commencer partez en guerre, trouvez un motif. Par exemple un corps royal à la beauté transcendante dont la grâce aurait été souillée par le fils d’un voisin. Rendez-vous sur le théâtre des opérations et utilisez votre imaginaire pour venir à bout de l’ennemi assiégé. Avant de rentrer, pensez à découvrir les charmes de la Méditerranée lors d’une odyssée pleine de surprises. Pour terminer, n’oubliez pas de rapporter à votre épouse une petite bricole, on ne sait jamais…

V.

 

 

 

 

Tous ces corps qui hier encore étaient en vie et évoluaient avec grâce ne sont plus aujourd'hui que des souvenirs transformés par l'imaginaire. Transcendés par la fougue de leur leader, ils crurent tous partir pour l'Odyssée de leur vie. Hélas... cette odyssée n'était que le sinistre théâtre d'une guerre effroyable, dévastatrice et absurde, comme elles le sont toutes.

C.

 

 

 

Dans ce théâtre de la vie imaginaire — ou pas !! — les hommes rêvent d’Odyssée, ils se veulent parfaits, conquérants et vainqueurs. Les corps se cherchent, ils se font la guerre, ils rêvent la vie et la mort. Ils cherchent la transcendance. Mais tout ça est un mythe et la grâce n’y peut rien. 

J.

 

 

 

Tous en scène. Odyssée de la vie à travers le théâtre. La guerre au placard, vibrer de mille feux, croire possible la transcendance, croire et se sentir soulevés par la grâce à moins… que les corps ne retombent et se fracassent le crâne sur la supercherie de l'imaginaire dévoilé.

O.

 

 

La guerre des sexes n’aura pas lieu ! En état de grâce et d’apesanteur, au bord de l’éblouissement, tu vas atteindre la transcendance. Aucun regret !  ton odyssée spatiale, loin des corps en lutte et du théâtre des hostilités, touche à sa fin. Tu vas redevenir poussière cosmique, avec pour seul partenaire ton imaginaire. « Mais… c’est quoi ce bêlement !?! »

Que la farce soit avec toi !...

L.

 

 

Odyssée de l'imaginaire, théâtre des corps, le cosmonaute rêve aux femmes disparues. Les guerres ont eu raison d'elles, elles sont parties pour un sabbat de l'imaginaire et n'en sont jamais revenues. Vierge, épouse, sorcière ; mère, fille, sœur, pleines de grâce, elles ont tiré leur révérence, laissant l'homme définitivement seul. Privé désormais de toute descendance et de tout espoir de transcendance.

Cat.

 

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