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Atelier Collage & écriture à la Galerie Lieu Dit (Calès) - 23 juillet 2022

Merci à toutes et tous !

 

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M-A

 

mystère_rose_fondre_corps_tissu_fauve_harmonie_pastel_amour

 

 

 

L’amour est mystère. Le tissu rose pastel est en harmonie. Le corps du fauve peut fondre.

N.

 

 

 

Du mystère de la source d’amour, coule une harmonie de tissus fauves, de corps pastels qui se fondent dans le rose du couchant.

J-C

 

 

 

Pour toi la couleur rose est mystère 

Ton corps aime se fondre dans les tissus fauves en harmonie avec l'amour pastel 

Tu dévales les escaliers avec légèreté

Ton corps ne pèse pas 

Ton esprit est ailleurs

Tes idées s'évaporent telles des bulles

Pasc.

 

 

 

Tout se mêle dans ce rêve… tout se fond dans une harmonie de tons. Un rêve repeint aux pastels : le rose des corps qui s’enlacent, les drapés qui les entourent comme de l’eau qui coule. Les marches descendent vers cette anse mystérieuse.

Et l’amour, l’amour…

S.

 

 

 

L'escalier serpente entre les courbes

Paysage fauve

Une musique d'amour, harmonie du mystère, fait fondre les corps

Le tissu se relève, la chair rose apparaît

Une orgie de pastel en pays de cocagne.

G.

 

 

 

Thébaïde, la maison sur le lac. Dans cette solitude suave, elle laisse ses pensées fondre comme son corps dans un pastel de sensations toutes en harmonie. Sous le tissu léger de la robe fauve, elle laisse monter le mystère de l’amour.

C.

 

 

 

L’amour est un mystère.

Les corps se fondent dans l’harmonie sous les tissus fauve, pastel ou rose.

M-A

 

*

 

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AG

 

 

 

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S.

 

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La lumière trace des cercles lunaires. Les fruits cuisent sur le volcan, recouvert d’un voile. On va voir l’onde qui court au pied du suaire.

N.

 

 

 

Soirée lunaire du cercle des poètes disparus :  visages voilés, voir et entendre l’onde du matin, les fruits qui enflent, le volcan qui fume et nos visages s’éclairent.

M-A

 

 

 

L’onde lunaire soulève le voile. Dans le cercle, un visage ancien. Un volcan laisse voir une pâle lueur que les fruits alanguis masquent d’un suaire chagrin.

J-C

 

 

ton cercle est un volcan de fruits qui embaume les ondes

ton visage lunaire se voile d'un suaire et laisse voir les 

flétrissures d’une terre qui se craquelle

Pasc.

 

 

Cercles de vie, cercles du temps, le voile de la naissance et le suaire de la mort se répandent comme les fruits d’un même volcan. Chaque visage porte la marque lunaire d’une onde mystérieuse et immortelle que chacun peut sentir mais que nul ne peut voir.

C.

 

 

 

Dans la lumière lunaire le voile cachait à peine ses seins. Son âme était un volcan. Les corps s’entremêlaient, comme des fruits roulant dans le lit. Il pouvait à peine entrevoir, comme à travers un suaire les visages qui se fondaient l’un dans l’autre. La lune fit un cercle sur le plancher.

S.

 

*

 

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AG

 

 

 

 

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J-C

 

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Sa planète, son espace, son mythe, son passage sur Terre, son évasion. Pour aller où ? Son œil bleu est absurde.

N.

 

 

 

Quelle évasion absurde ce passage dans le bleu de l‘espace où je change de planète pour découvrir mes mythes d’un œil nouveau.

M-A

 

 

 

Quel est ce mythe bleu qui te taraude l'esprit ?

Sur quelle planète cherches-tu l'évasion ?

Où se pose ton œil lorsque l'espace te semble absurde ?

Quel est ce passage que tu pourrais emprunter pour déjouer les lois 

des ondes gravitationnelles ?

Pasc.

 

 

 

Partir ? Où aller ? L'espace c'est trop loin et il y a déjà assez à voir sur la planète. C'est absurde ! Je viens de perdre un œil, pourtant, j'ai envie et besoin d'évasion, de mer bleue.
C'est peut être un mythe, mais le voyage me donnera les ailes qu'il me manque pour continuer à survoler mon désespoir de ne plus voir la vie en relief !

A.

 

 

 

Où était-il ? Dans quel espace, quelle dimension ? Sur une autre planète. Tout ce bleu ouvrait un passage, une voie, vers une évasion promise, un œil sur l’horizon. Non non non, quelque part, en bas, ça brûlait, c’était absurde de penser s’échapper.

Que nous disaient les mythes de tout ça ?

S.

 

 

 

 

Planète évasion ? c’est où ? Dans les livres, dans l’art ? Pourrons-nous encore longtemps oublier les cris et remous de la planète en destruction ? La mort a revêtu son masque et souffle son haleine de feu, de gaz, de brouillards toxiques sur le bleu de rêve des destinations touristiques. Le temps s’enroule sur lui-même, les symboles sacrés s’allument et nous rappellent que tout a déjà été raconté. Les mythes creusent un passage vers notre œil intérieur, celui qui saura percevoir l’absurde d’une époque qui pense que la solution viendra de la conquête de l’espace plutôt que de celle du cœur.

C.

 

 

 

La transparence de l’air, singulière planète bleue, absurde vision de l’espace, rite de passage, joue des reflets d’un mythe ancien que l’œil découvre en rêve d’évasion, mais où ?

J-C

 

*

 

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AG

 

 

 

 

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Pasc.

 

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L’enfant rebelle au visage rose prend la fuite et veut courir. Il a un rite intense : c’est le jazz.

N.

 

 

 

Le visage rose intense, l’enfant rebelle court, c’est la fuite.

Il a besoin de retrouver un rite.

Il s’arrête à Souillac, découvre le  jazz.

M-A

 

 

 

L’intense tempo d’un jazz rose lance les enfants dans une course, une fuite, délaissant les visages rebelles et les rites établis pour plonger dans une nuit de folie.

J-C

 

 

 

Une femme intense, rebelle, qui court sa vie ? Elle veut échapper à qui, à quoi ? Elle fuit ? Son visage exprime la liberté du jazz, de sa passion. Son enfant intérieur reste bien là, au fond d’elle. Sa couleur ? Le bleu, pour les cheveux. Le rose, pour les joues.

Pour elle la fuite, la course comme un rite.

S.

 

 

 

La petite fille en rose, sur la pointe des pieds, roule vers le futur. Fuite intense. Les masques inquiétants ont fait peur à l'enfant et le jazz à ses trousses lui rappelle le rite. Il te faut désormais courir et dans ta course rebelle tu retrouveras ton visage.

G.

 

 

 

L’enfant rebelle a brisé l’étreinte du désert, au couchant s’est mise à courir. Sur son visage le rose intense du désir, dans sa tête le rythme saccadé d’un jazz de liberté. La fuite comme un rite, incessamment renouvelé.

C.

 

 

 

 

rose et rebelle

ton visage  est intense

tu cours, tu cours 

courir te va bien

tu échappes à la mort, aux rites, aux chaînes, aux menottes, à la prison

tu  te fous des reflets de la passion-mensonge

tu es une enfant aux étreintes brisées 

dont la fuite s’accompagne d'un rythme de jazz 

et d’un certain génie surréaliste

Pasc.

 

*

 

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AG

 

 

 

 

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N.

 

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Une nature  nocturne masque la vie orageuse d’une femme lointaine parée de joyaux en forme de fleurs, le tachisme d’un peintre en dessine les contours aux couleurs vives.

J-C

 

 

 

Les joyaux de la nature offre à la femme belle vie.

Elle aime les fleurs,les orages nocturnes.

Ses nombreux souvenirs se déclinent dans le lointain en tachisme.

M-A

 

 

 

 

Le tachisme ne tache pas ta toile, il joue avec le soleil et les ombres 

et se plaît à faire briller les joyaux nocturnes de ta vie 

quand la nature craint et attend l'orage au lointain 

Alors toi, femme-fleur,  tu t'ébroues.

Pasc.

 

 

 

Il y a encore quelques nuages dans le ciel bleu mauve, prémisse d'un orage. Certains ressemblent à des fleurs, joyau de la nature. Dans le lointain, je crois apercevoir une femme qui se baigne. Le jour baisse très vite dans ce décor presque nocturne. La femme se transforme, donnant à voir un tableau plein de vie, mais, sans contours définis, comme si le peintre voulait en faire un exemple de tachisme cher à Vincent, dont la vision du monde m'éblouit toujours autant.

A.

 

 

 

C’est une vie calme, simple, douce, près de la nature, dans la nature. Il faut imaginer une femme en son jardin. Des fleurs, un tapis de fleurs comme un tableau tachiste. Un orage peut-être dans le lointain, la nuit, de temps en temps, des éclairs comme des joyaux qui rappellent que le monde est là, tout près.

S.

 

 

 

 

Elle regarde sa vie de femme libre comme un tableau un peu lointain, tachisme de fêtes nocturnes, petites touches de fleurs et d’orages. Aujourd’hui son bonheur, elle le trouve dans une vie simple au cœur de la nature : il n’y a plus de plus précieux joyau.

C.

 

 

 

 

La Femme-Fleur est au tachisme. La Nature est un joyau pour elle. C’est sa vie. L’orage nocturne et lointain lui fait du bien.

N.

 

*

 

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AG

 

 

 

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G.

 

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Un homme parti de sa Bretagne, tourne en rond et fait sa croisade, reflets de ses croyances et de sa vanité. L’agriculture lui a fait le cœur bon.

N.

 

 

 

Sans vanité, le cœur gros, les hommes de voyage partent en croisade.

Dans leur long voyage, ils retrouvent l’esprit de leur Bretagne et l’agriculture dans le reflet des eaux limpides traversées.

M-A

 

 

 

Embarqué en Bretagne, l’homme de cœur épris d’agriculture, vogue vers son destin, parfois tourne en rond, laissant les croyances, les croisades, les vanités derrière lui dans le sillage du passé, dans le reflet de ses pensées.

J-C

 

 

 

Pourquoi pars-tu en croisade ?

n'est-ce pas vanité que tous ces reflets qui t'encombrent

toutes ces croyances dont l'homme se pare  

qu'il travaille l'agriculture en Bretagne ou soit mécanicien  

il ne cesse de prêcher comme saint François d'Assise 

il écoute les oiseaux 

Son cœur est rond, doux et chaud comme une tomate sanglante

Tu as raison de mettre les voiles

Pasc.

 

 

En voyant son reflet dans un miroir, un homme réalise qu'il a le cœur brisé, son amoureuse vient de mourir. Il doit partir en croisade contre sa mélancolie. Il pourrait faire une retraite chez les moines, mais sa croyance en Dieu a été mise à rude épreuve.
Par vanité, il part faire le tour du monde. De voiliers en bateaux, il ne fera pas des ronds dans l'eau, mais retrouvera la joie de vivre et reviendra dans sa chère Bretagne.

A.

 

 

 

Il est où cet homme nu, hein, il est où ? Barré ! Parti ! En croisade vers la Bretagne, son vert intense, ses artichauts. Pas ses tomates, ah non, ça non, pas de tomates en Bretagne ! Mais ses choux-fleurs bien ronds, pommelés, son agriculture intensive… 

Lui il se prend pour un saint avec ses croyances, mais aussi sa vanité. Il regarde son reflet, il s’aime bien l’homme nu, il y croit du fond du cœur, dur comme fer.

S.

 

 

 

 

Cet homme qui cherche à s’évader ne pourra cependant échapper au reflet de sa vanité. Il a beau courir, sauter, l’œil de la mort ne le perd pas de vue, car loin des yeux peut-être mais pas si loin du corps. La sagesse comme la lune veille cependant. Maîtresse des marées et de l’agriculture, elle l’envoie comme un chapeau rond méditer en Bretagne, sur ses croyances éculées. Quand son cœur d’artichaut sera rouge et mûr comme une tomate, alors son âme pourra prendre la mer.

C.

 

 

 

Homme

Victime de tes croyances

Tu pars en croisade !

Mais va plutôt visiter la Bretagne

Savourer les cœurs d’artichaut de ton agriculture intime

Et le soir, la lune

Ronde

Te renverra le reflet

De ta vanité...

G.

 

*

 

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AG

 

 

 

 

 

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A-G

 

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Des morceaux de mosaïque trainent dans la maison. Sur son passage, un homme en transition va boire et rencontre un oiseau sur le toit pour se relier au ciel.

N.

 

 

 

De passage ou de transition, quelle belle rencontre si tu t’arrête dans cette  maison.

Sous ce toit on peut toujours boire un coup , se relier à l’essentiel, recoller les morceaux et faire des mosaïques.

M-A

 

 

 

Dans une maison suspendue, sous les toits en mosaïque, l’enfant boit en rêvant de rencontre. Il tente de relier les morceaux de son histoire, de franchir les ponts de gouffres insondables, de transitions improbables, de passages secrets.

J-C

 

 

 

tout part en morceaux, en tesselles cassées, 

en pierres, en mosaïques brisées 

en architecture péruvienne aux maisons et aux toits en ruines 

la rencontre tu la feras sur ce pont qui relie le passé au présent

 Mais tu ne le sais pas encore

 tu ne veux pas le savoir

 tu refuses de croire que chez toi tout est passage

 tout est transition

 tu voudrais un espace-temps plus stable

P.

 

 

C’est une maison ouverte où on vient boire un coup et manger un morceau. La maison des rencontres, la maison qui relie tous ces gens qui viennent, attirés par elle, l’âme de cette maison. Une mosaïque de personnes qui viennent chercher ce toit chaleureux, offert. Elle, elle cherche un passage à travers eux, une transition.

S.

 

 

 

Passage...transition...

Je traverse le pont. Au loin la maison, le village perché sur le toit des collines. La rencontre se fera sur ce morceau de terre où nous assemblerons les morceaux de mosaïques. Puis je redescendrai pour boire ce qu'il me reste à vivre.

G.

 

 

 

Sa maison est un lieu de rencontres, un morceau de bonheur. Sous son toit, une mosaïque humaine se retrouve pour bâtir un nouveau monde, imaginer un passage, un nouveau soma à boire pour se relier les uns aux autres et entamer une véritable transition.

C.

 

*

 

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AG

 

 

 

 

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A.

 

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La Femme-objet secret a une belle robe. Son sexe de feu fait peur. Il est dans un cadre vert. La question, c’est la soumission.

N.

 

 

 

Dans sa robe de feu, elle est verte de peur, elle garde ses secrets;

Elle se pose des questions mais sont cache sexe ne la protège pas de sa sous mission.

M-A

 

 

 

Mots tranchants, rêves secrets de soumission, autant de questions, cache-sexe de femme-objet, vert de peur sous le feu des projecteurs d’une robe en fleurs.

J-C

 

 

 

le feu va embraser ta robe de femme-objet 

d'où ton regard qui transpire la peur

ta soumission te pèse 

Un cache-sexe est l'ironie suprême 

coquillage de Vénus prise au piège 

Reste ce vert qui n'est pas un alexandrin 

mais qui se décline sous forme de question 

Pasc.

 

 

 

Bon là c’était vraiment le cauchemar. Mieux valait se réveiller d’un coup, repousser la question du pourquoi, du comment, du secret. Cette peur soudain en convoquant ces images de feu, cette femme (cet homme ?) et sa robe de mariée qui cachait son regard et son sexe.

Pas envie de cette soumission.

Allez réveillons-nous oui, mettons-nous au vert !

S.

 

 

 

J'ai sur le bout de la langue la question du secret. Ta robe cache-sexe ne dissimule pas ta peur. Quand le feu passera au vert, femme-objet, tu te libèreras de ta soumission.

G.

 

 

 

Sous sa robe, brûle un feu secret, la colère comme un cache-sexe mêlée du vert acide de la peur. Comment est-ce possible qu’il soit encore question de soumission, de femme-objet ? Hommes, qui persistez à bâtir nos cages, que votre propre langue soit le rasoir qui castre vos prétentions assassines.

C.

 

 

Derrière sa burqa, elle rêve de baignade à poil et de coquillage comme cache-sexe pour préserver le secret de son désir. Elle ne sera jamais la femme-objet qu'elle regarde sur l'écran de sa TV grand écran.
Elle sent un feu qui brûle en elle, mais il est hors de question, malgré la peur, qu'elle accepte la soumission que lui impose son mari qui n'utilise jamais de lame de rasoir.

A.

 

*

 

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AG

 

 

 

 

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C.

 

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Dans la fontaine baroque de jouvence, un bateau statuaire vogue au pied de la cascade pleine d’écume. La lionne n’est que volupté.

N.

 

 

La fontaine de jouvence baroque écume et rafraîchit l’air estival.

Quelle belle cascade.

Une réunion statuaire plaide la pénurie de l’eau dans ce bateau, pendant que la lionne crache avec volupté.

M-A

 

 

 

Embarqué sur un bateau, de cascade en fontaine, une lionne baroque rêve de volupté, bercée par le rythme lent de la traversée, légèrement rafraîchie par l’écume des vagues, en partance pour la statuaire de jouvence.

J-C

 

 

ta statuaire baroque est cascade

on se prélasse dans ta fontaine de jouvence 

tu es une lionne

ton rugissement se perd en écume et en volupté

tu as choisi ce bateau pour dégringoler 

les fleuves impassibles

Pasc.

 

 

 

Dans ce jardin baroque et sa statuaire étrange, les souvenirs affluaient. Cette fontaine ramenait à sa mémoire la volupté d’un plongeon au bas d’une certaine cascade. La lionne couchée là dans le marbre, près de cette fontaine (de jouvence ?) ramenait ce lointain souvenir d’un bateau qui l’emmenait loin, où de vraies lionnes l’attendaient.

S.

 

 

Nous nous baignerons dans la fontaine de jouvence.

La lionne fait le guet derrière la cascade aux écumes rugissantes, mais la mort allongée au pied du statuaire baroque, nous invite au voyage dans son bateau de volupté.

G.

 

 

De cascades baroques en fontaine de jouvence, la lionne embarque bien des marins dans son bateau de l’amour. Bateau funambule sur la fine marge d’écume entre rêve et chute mais toujours il s’en retourne au large. Tant de vies brisées sur l’écueil des solitudes, statuaire où petite et grande mort se mêlent en une seule volupté. la flamme pourtant ne meurt jamais.

C.

 

*

 

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AG

 

 

 

***

 

et en prime un autre collage réalisé le même jour par la prolifique Pasc. !

 

 

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Commentaires

  • Merci pour ce beau travail collectif à refaire

  • Avec grand plaisir oui, et merci à vous toutes et tous !

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