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Atelier Collage & écriture du 18 mars à Oloron (64)

Collage_Jackie.jpg

J.

 

Espace_féminin_ciel_sourire_artistique_déchirer_langoureux_chemin

 

 

 

*

La grande vérité serait-elle ce chemin qui part d’un sourire pour nous conduire au ciel ?

Un voyage artistique conduisant vers l’espace,

Un état langoureux tout carcan déchiré,

L’expression pacifiée de l’éternel féminin ?

C.

 

 

 

*

Long est le chemin déchiré de l’espace féminin dont le sourire langoureux éclaire le ciel d’un éclat aux effets artistiques.

M.

 

 

 

*

 

La grande vérité suspendue dans l’espace


Quel chemin prends-tu ?
Vers quel ciel marches-tu ?
Est-ce que tu essaies de créer quelque chose d’artistique ?
Peindre cette femme, féminin langoureux et déchiré.
Donne-moi un sourire.

M-P

 

 

 

*

Ciel, comment éviter ce chemin ?
C’est un espace soi-disant artistique où les statues toutes plus moches les unes que les autres représentent des femmes aux sourires langoureux et hypocrites.
Quelle mauvaise représentation du féminin.
Je me sens humiliée, déchirée.
Ouf, le ciel se couvre, ces statues éphémères vont disparaître.

V.

 

 

 

*

Son chemin artistique féminin lui ouvre l’espace langoureux d’un ciel déchiré par son sourire.

J-L

 

 

 

*

En langoureux chemins artistiques,

par touche grenat sur toile déchirée,

le sourire du ciel s'applique,

l'espace est féminin,

si vous l'écoutez.

Y.

 

 

 

*

Dans cet espace suspendu, on peut déchirer le ciel d’un sourire magique et faire apparaître la grande vérité. Elle est de l’ordre du langoureux et s’étoile en chemins qui mènent chacun vers un versant de l’artistique féminin. Une palette de sensations qui nous fera croire au père Noël — enfin à la mère Noël plutôt ! Cela vous tente ? Alors, n’hésitez pas, souriez-moi !

Ca

 

 

 

*

Qu’il est sinueux le chemin qui nous mène à travers le ciel déchiré à ce bout d’espace réservé.
Rien de sacré dans ce sourire féminin, qu’un appel langoureux à colorer de quelques traits et assemblages artistiques notre avenir menacé.

J.

 

 

 

 

Collage Marie-Paule (1).jpg

M-P

 

 

Extraverti_sein_compact_enchevêtrement_cubique_humain_cadre_regard

 

 

 

*

L’humain en son sein garde son regard sur cette forme compacte et cubique,
Puis il sort du cadre, déchire cet enchevêtrement, vers sa liberté extravertie.

C.

 

 

 

*

Dans l’atelier de l’artiste extravertie, le regard se perdait dans l’enchevêtrement des cadres et rangements cubiques. Une boîte compacte laissait entrevoir un sein.

M.

 

 

 

*

Un sein, une main, un regard.
Toutes ces choses humaines qui me touchent tant.
Cet enchevêtrement d’émotions tellement compact me transporte en une explosion de joie et je déborde.
Pourquoi suis-je si extraverti ?
Comment rester sage et dans le cadre ?

V.

 

 

 

*

On sait bien que tu es extravertie, mais tu ne peux pas cacher ces seins ? Dès que je me tourne vers toi, mon regard se porte sur eux.

Quoi que tu en dises, tu sors du cadre et dès que nous serons au contact des autres humains, dans cet enchevêtrement inévitable, j’ai peur de te perdre. Ma pensée n’est pas cubique, mais je trouve que tu exagères.

J.

 

 

 

*

Quel humain extraverti a su plonger son regard au sein de cet enchevêtrement compact pour sortir de ce cadre cubique.

J-L

 

 

 

*

Sous le regard avide,

l'art extraverti,

telle une explosion,

l'enchevêtrement sort du cadre,

des formes cubiques à la rondeur des seins,

voilà toute la folie de l'humain.

Y.

 

 

 

*

Forcément dans un cadre cubique à l’enchevêtrement compact, un regard humain extraverti sera attiré par la rondeur : la courbe d’une main, d’un ventre ou le fruité d’un sein, comme des îles où aborder pour échapper aux droites coupantes, aux arêtes, aux angles qui hachurent la pupille. Le regard humain comme un oiseau cherche son nid, le moelleux d’une fesse, un peu de douceur, de tendresse où atterrir sans s’écorcher.

Ca.

 

 

 

*

Deci Delà

 

Son regard est là.
Derrière lui toute l’histoire des hommes.
Un enchevêtrement compact, cubique, fait l’humain réfugié dans le cadre.
Des femmes, des seins, des couleurs, je te tends la main.

Es-tu vraiment extravertie ?

M-P

 

 

 

 

Cécile.jpg

C.

 

Enquête_énigme_esprit_cohérent_chemin_conte_debout_humanité

 

 

 

*

Debout sur le chemin, la détective menait son enquête. Elle comptait sur son esprit cohérent pour résoudre l’énigme, ce qui ajouterait un nouveau conte au patrimoine de l’humanité.

M.

 

 

 

*

Les regards


Menons l’enquête, où te mène le chemin dans la forêt, trouveras-tu la clé de l’énigme ?
Écoute le conte, regarde les femmes.
Écoute ton cœur, ferme les yeux.

Toute l’humanité se lève, l’esprit appelle à rester debout.
Sois cohérent.

M-P

 

 

 

*

Elle enquête sur l’énigme de ce conte à dormir debout, et son esprit cherche le chemin cohérent de son humanité. 

JL

 

 

 

*

Elle était debout au centre du chemin, seule face à nous, l’esprit libre, le regard hautain.
Mais sur quelle enquête travaillait-elle ?
Aucune, elle faisait semblant de résoudre une énigme, mais rien ne semblait cohérent dans son attitude.
On se serait cru dans un conte vidéo.
En une seconde, elle a pointé son arme sur elle et a tiré.
Nous avons hurlé.

V.

 

 

 

*

Le capitaine Leaumar râlait. Comme très souvent elle avait été rappelée pendant ses congés pour mener cette enquête alors qu’elle espérait souffler enfin après plusieurs mois passés sur une affaire sordide. « Encore une fois, se dit-elle, ils ont dû penser en haut lieu que j’étais la plus habilitée à dénouer une énigme a priori sombre et compliquée. »

Tout ce qu’elle savait, c’était qu’on avait retrouvé dans ces marécages inhospitaliers plusieurs corps de jeunes filles noyées. Elle employa les premiers jours à questionner les habitants du village voisin, tous plus patibulaires les uns que les autres. Il en ressortait une impression malsaine teintée d’ésotérisme. On lui parlait de sorcières, de rondes à la pleine lune, d’esprits vagabondant, de rassemblements mystiques…

En tout cas rien de cohérent dans cette histoire à dormir debout. Elle en était, à ce point de ses investigations, à se demander s’il restait quelque humanité dans ce coin perdu et commençait à tourner en rond quand soudain, au détour d’un chemin, surgit, comme sortie d’un conte, une créature déguisée en Blanche-Neige qui pointait une arme sur elle. Malgré son expérience des situations périlleuses, un long frisson la parcourut…

J.

 

 

 

*

Conte-moi que blanche debout,

sur les chemins de l'esprit des temps,

résoudra l'énigme de l'espace cohérent,

et que l'enquête, dans l'encre sera figée.

Une joie pour tous, une pause pour l'humanité.

Y.

 

 

 

*

Blanche-Neige mène l’enquête : des crimes ont été commis dans des contes, les enfants sont perplexes, Ghandi en a perdu la paix. L’énigme est coriace et l’avenir de l’humanité est en jeu. L’esprit de Blanche-Neige tente de se frayer un chemin cohérent dans cette affaire très embrouillée. Qui a vendu la peau de l’âne avant de l’avoir tué ? Qui a réveillé la bonne Carabosse sans l’avoir embrassée ? Qui a mangé la galette du loup ? Qui a transformé en carrosse la grenouille du petit Poucet ? Bref, Blanche-Neige a du boulot mais tous les indices semblent bien confluer vers un seul et même coupable : un chat soi-disant charmant chausse de bottes de sept nains….

Ca 

 

 

 

*

Mais que faisait-elle encore debout à mener son enquête,
Rien n’était cohérent dans cette histoire.
Tous semblaient avoir perdu l’esprit,
Leur comportement restait une énigme.
Sauraient-ils retrouver le chemin,
Sauront-ils garder leur humanité ?
Quel message ce conte leur aura-t-il inspiré ?

C.

 

 

 

 

Collage_Atelier_Oloron-Michel_Aurière.jpg

M.

 

Sage_chaud_tête_voyage_planète_couleur_énigme_mode

 

 

 

*

Quelle grande énigme que la mode.

Question de couleur, question de planète,

Que te dis ton voyage ?

Ne pas avoir chaud, voilà qui est sage.

Un chapeau sur la tête ?

C.

 

 

 

*

What is the fashion ? La mode ?


Voyage autour de la planète.
Les couleurs t’emmènent, de son turban jaune, aux fruits de la tentation, de la tenue de l’enfant, au bateau rose qui flotte sur l’eau.
Il reste une énigme dans la tête du sage.
Quel sens a la mode ?
Quel mode d’emploi pour le chaud et le froid ?

M-P

 

 

 

*

Pour résoudre l’énigme, pas besoin de code.

Il suffit de se plier à la mode.

Choisis ta couleur parmi les plus chaudes,

Couche sur le papier ce qui te passe par la tête.

Sans vouloir faire le tour de la planète,

Rassemble enfin tes pensées les moins sages

Et accomplis jusqu’au bout ce long voyage.

J.

 

 

 

*

Il avait une tête dans les mains et en courant, elle atterrit dans mes bras.
Le sang encore chaud dégoulinait le long de sa jambe.
On m’avait dit que c’était l’endroit le plus dangereux de la planète.
Mais quand même, on m’avait dit que ce voyage devait m’apporter de la sérénité et de la douceur.
On m’avait dit aussi, aucune énigme à résoudre, reste sage.
J’étais plein de sang rouge qui virait déjà au noir.

V.

 

 

 

*

La mode des voyages donne chaud à la planète ! De quelle couleur va devenir notre astre bleu ? C’est une énigme ! Est-il sage de garder la tête froide face au réchauffement ?

J-L

 

 

 

*

Dans leurs yeux, douleurs et souffrances,

d'une planète en errance,

dans leurs yeux les couleurs sages,

de pays chauds en voyages,

dans leurs yeux la joie de l'innocence.

Énigme ou enfance ?

Dans leur tête, sans autre procès que la mode.

Y.

 

 

 

*

« J’en ai marre ! Le catch ça fait vingt ans maintenant et j’en ai vraiment plein le ring de faire le clown pour un public de moins en moins chaud en plus ! Je ne sais pas, ça sent la fin, moi je dis, c’est plus à la mode ! Et puis en vérité je n’ai pas choisi ça moi, c’est juste que dans la famille de père en fils et même ma grand-tante, c’est le catch, voilà ! Mon père c’était Toucan Come On, mon grand-père Grand cygne féroce, la tante c’était Reine des termites, et ben moi c’est Macareux de Fuego, tu parles d’un nom ! Moi, tu vois, j’ai toujours été différent, d’abord je ne supporte pas la violence ni ces combis en lycra de toutes les couleurs qui te collent aux fesses. Et puis depuis tout gamin, j’ai des voyages plein la tête, je voudrais découvrir la planète et aller rencontrer de grands sages. Ouais, ouais, rigole pas, c’est mon truc à moi ça : les grands sages alors tu parles si je suis une énigme pour ma famille. Le macareux loco, qu’ils m’appellent tous ! Mais moi je n’ai pas renoncé et le macareux loco, vous verrez, il ne va pas tarder à s’envoler ! »

Ca

 

 

 

*

Le sage voyage autour de la planète et sa tête chaude reste une énigme pour la mode des couleurs.

M.

 

 

 

 

collage Véronique_atelier écriture 18-03-2023.jpg

V.

 

Méditerranée_échouage_rêve_safran_lointain_sommeil_douceur_harmonie

 

 

 

*

En plein sommeil, en plein rêve,

À la recherche de pays lointains aux parfums de safran.

Mon esprit vagabonde entre douceur et harmonie…

Mais c’est là que je suis née, en Méditerranée !

C.

 

 

 

*

Long est le chemin déchiré de l’espace féminin dont le sourire langoureux éclaire le ciel d’un éclat aux effets artistiques.

M.

 

 

 

*

 

Les phoques


Écoute la cloche dans le lointain.
L’air de la Méditerranée remonte le fleuve.
Ton rêve est jaune safran.
Ton sommeil est harmonie et douceur.

Un échouage est en cours.

M-P

 

 

 

*

Sur ces rivages lointains, il est d’usage de teindre les tissus avant de les utiliser pour confectionner des vêtements hauts en couleurs. Je me promène entre les bassins où s’affairent hommes et femmes, baignée par la douceur et l’harmonie que dégagent leurs gestes lents. L’échouage d’un cargo qui vient de traverser la Méditerranée leur a fourni les ballots de tissu dont ils ont besoin pour leur activité. Je ne me lasse pas de déambuler dans ces ateliers à ciel ouvert où prédomine aujourd’hui la couleur safran. Je me sens emplie d’une quiétude langoureuse, portée par le doux chant qui rythme leurs mouvements. Driiiiing ! Zut, c’est mon réveil qui sonne et me sort de mon sommeil. Ce n’était qu’un doux rêve !

J.

 

 

 

*

L’horreur de l’échouage en Méditerranée a disloqué leur rêve de lointain. Ils avaient laissé au pays l’harmonie des parfums de safran et d’épices, les douceurs de cannelle, ils sont maintenant en sommeil pour l’éternité. 

J-L

 

 

 

*

« Échouage sur l’oreiller, plonger en douceur dans le sommeil et hop, direction port sur la Méditerranée ! Les rêves affluent, départ pour les lointains. Jamais de cauchemars ! Chaque nuit, c’est croisière de luxe et volupté, harmonie et tranquillité ! Je me ressource et c’est tellement réel que je me demande si ce sont vraiment des rêves et vous savez le plus étrange ? Bon, vous n’allez pas me croire mais vraiment le plus étrange, c’est que parfois le matin à mon réveil, plane un parfum d’épice. Cannelle, girofle, cardamome ou vanille ou ylang-ylang et ce matin, c’était le safran. Je vous assure, mon oreiller sentait le safran ! C’est comme ça, chaque nuit la quintessence du bien-être… Alors vous comprenez pourquoi j’arrive en retard, patron, avec des nuits comme ça, mettre le réveil, c’est un sacrilège ! »

Ca

 

 

 

*

Sommeil chaud et douceur du soir,

 harmonies apaisantes diffuses de rêves,

 où de lointains échouages suaves

transpirent le safran et susurrent la Méditerranée.

Y.

 

 

 

*

L’échouage du navire s’est révélé un véritable cauchemar.
Je dormais d’un sommeil profond, un rêve d’une douceur et d’une harmonie intenses me faisait voyager sur la mer méditerranée.
Dans mon rêve un lointain cri de terreur me réveilla.
Sur la mer couleur safran flottait les corps de nombreux hommes, femmes et enfants qui avaient tenté de rejoindre notre pays.

V.

 

 

 

 

 

collage JLuc_atelier écriture 18-03-2023.jpg

J-L

 

 

Rituel_perché_chanteur_opposition_voix_pèlerinage_Corcovado_rire

 

 

 

*

Mais que fait cet ours perché sur le Corco Vado ?
Est-il en pèlerinage ?
Va-t-il détrôner le chanteur, lui faire opposition ?
Donner de la voix puis éclater de rire ?
Bannir les rituels puis tout à coup s’enfuir….

C.

 

 

 

*

Perché comme un chanteur rituel du pèlerinage au Corcovado, l’homme riait et sa voix était en opposition avec celle des jeunes filles.

M.

 

 

 

*

 

L’ours blanc


Ils sont tous là, on entend leurs rires, c’est le début du pèlerinage, les chanteurs sont perchés, les voix montent jusqu‘au Corcovado.
Le rituel va commencer.
Quelle est cette opposition qui sourd dans la montagne ?

M-P

 

 

 

*

N’importe quoi.
Il veut chanter en haut du Corcovado en profitant de la venue des pèlerins.
Mais il peut ?
Mais non, tu connais les rituels des pèlerins.
De toute façon, il est toujours dans l’opposition.
Il va faire rire le peuple avec sa voix de crapaud.

V.

 

 

 

*

La tête à l'envers.

De rituel en oppositions,

l'écho du rire de la statue,

perché haut, le chanteur suggère,

de pèlerinage en contradiction,

résonne le Corcovado et la voix du père.

Y.

 

 

 

*

Voici revenu la saison du pèlerinage, tous se rendent au pied du Corcovado pour ce rituel quand même bien perché ! La cohue est immense, on peut sentir la joie et l’effervescence. La légende dit que cette fête est une réminiscence d’un très vieux rituel gaulois arrivé avec quelques expatriés de la vieille France et qu’il ne cessera que lorsque les ours polaires viendront habiter les mornes de Rio, autant dire jamais, surtout que les ours polaires, bientôt, il n’y en aura plus ! La foule avance donc dans la liesse. Cette cérémonie s’appelle le Rituel d’opposition. Au sommet du Corcovado, tel un Christ prêt à être sacrifié, se tient le Maître Chanteur vêtu de blanc accompagné d’une escorte de fans. Et voici ce qui se passe : chaque fois que le Maître Chanteur commence à faire entendre sa voix, la foule se met à rire et à huer et hurle dans un seul élan « Opposition ! Opposition ! ». Les fans se mettent alors à chanter aussi pour soutenir le Maître mais s’ils n’arrivent pas à couvrir les vociférations de la foule qui hurle alors « ça va barder, ça va barder ! », alors le Maître Chanteur est saisi, bâillonné et attaché à un mat durant tout le temps d’un long banquet décliné autour d’une soupe traditionnelle de crabes et d’araignées de mer. Chaque année c’est la même chanson car le Maître Chanteur, même soutenu par de nombreux fans, jamais ne parvient à couvrir la voix d’une foule affamée.

Ca

 

 

 

*

Haut perché sur son immaculé Corcovado, l’aérien chanteur mêle sa voix aux rires bigarrés, sans opposition avec les joyeux rituels du pèlerinage.  

J-L

 

 

 

 

 

 

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Y.

 

 

Gonflé_fourmillement_élévation_parole_sensuel_tournis_écluse_battement

 

 

*

Dans ses multiples métamorphoses l’artiste accroit son horizon

Vers quel nouveau battement, fourmillement sensuel, s’évade-t-il ?

Il franchit l’écluse, sa force donne le tournis.

Il atteint l’élévation qui se passe de paroles.

Cœur et veines gonflés….

C.

 

 

 

*

Le fourmillement sensuel de la parole produit une élévation et des battements jusqu’au tournis. Gonflée, la victime est tombée dans l’écluse la plus ancienne du monde.

M.

 

 

 

*

3D – les palpitations ne sont jamais bien loin


Tourne, tourne, tu me donnes le tournis.
Le battement de mon cœur gonflé, sensuel, prend la parole.
L’élévation passera par l’écluse.
L’élévation viendra de la musique.
L’élévation donnera naissance au fourmillement des idées et de la création.
L’élévation sera plus facile en ascenseur.

M-P

 

 

 

*

Danse, danse, remplis tout l’espace, tournicote, tourneboule, tourne, tourne jusqu’à avoir le tournis. Ce fourmillement dans ton corps laisse-le s’échapper. Ouvre l’écluse pour libérer ta parole, mais ce sont tes mouvements qui sont sensuels plus que tous les langages. Aligne-les sur les battements de ton cœur et lorsque, les poumons gonflés, tu te sentiras prêt, laisse-toi aller à cette élévation dans un élan cosmique. Respire. Prouve que tu existes !

J.

 

 

 

*

Il est gonflé quand même.
Aucun respect de la parole et en plus l’écluse s’est refermée sur moi provoquant une vague de fourmillements sensuels.
Par sa faute, j’ai eu une élévation subite de mes battements cardiaques.
J’en avais le tournis !
Mais quand même, quel homme.

V.

 

 

 

*

Il y a d’abord ce fourmillement dans les extrémités, ces petits frissons, ces envies de danser. L’horizon s’agrandit et s’ouvrent les écluses en douces palpitations. Les paroles s’éparpillent, gonflées par l’élévation de l’intensité, alors commencent les métamorphoses sur le rythme des battements de cœurs synchronisés. Dans un tournis sensuel, les corps explorent la diversité des mouvements, se plient et se déplient sur une musique de cordes. « Enlace-moi, détache-moi »… Toutes les dimensions sont explorées, la verticalité pointe une convergence mais elle n’est pas centrale, chacun mettra le piment qu’il souhaite de la façon qu’il le désire, l’idée étant de permettre à chacun d’atteindre ses antipodes.

Ca

 

 

 

*

Métamorphoses piquantes, de chacun l'élévation,

au rythme des battements, des palpitations,

de sensuelles paroles chantent à l'horizon.

Des fourmillements du corps où résonnent les sentiments,

gonflés par le vent, les émotions ont le tournis.

Que les écluses s'ouvrent au son des violoncelles.

Y.

 

 

 

 

 

La Bousculade.jpg

C.

 

Éveillé_appel_chapelle_bouche_céleste_évasion_fumée_attente

 

 

 

*

Bien à l’abri dans leur chapelle, ils rêvaient d’évasion,

la fumée sortant de leur bouche les maintenait éveillés,

dans l’attente d’un signe, d’un appel, d’une commande céleste.

C.

 

 

 

*

Éveillée par l’appel de la chapelle, Céleste restait bouche bée, en attente de fumée qui faciliterait son évasion.

M.

 

 

 

*

Le rêve


L’Éveillé céleste est dans l’attente.
La fumée s’échappe de la chapelle : appel à l’évasion.
Ouvre la bouche, laisse ton pétard.
Téléphone à la station.
Mire le ciel.

M-P

 

 

 

*

J’appelle, j’appelle.
Où est-il ? Dans quelle chapelle ?
Sous la voute céleste ?
L’attente est longue, si je connaissais les messages des indiens, je pourrais me servir de la fumée, ou encore siffler avec ma bouche.
Je dois rester éveillé.
Il le faut, notre évasion doit réussir.

V.

 

 

 

*

À l’appel céleste des dieux de l’Olympe répond le rêve et l’évasion dans la fumée des chapelles… À la bouche de l’Éveillé, l’attente d’un cri muet. 

J-L

 

 

 

*

Dans la fumée de l'attente,

rêves éveillés ou surgissent

Babar et mythologie,

évasion céleste ou bouches absentes,

l'ange appelle,

de l'espace ou du temps,

merveilles de chapelles.

Y.

 

 

 

*

Il y a eu une bousculade dans la chapelle, certains ont tenté une évasion céleste mais le Grand Chien a dit qu’ils n’étaient pas prêts, qu’il fallait faire comme tout le monde et attendre l’appel. « Patienter dans la salle d’attente, on a dit ! C’est du travail d’atteindre le stade de l’éveillé, ça ne s’achète pas au supermarché du coin ! ». Heureusement que le Grand Chien sait se faire respecter, il sait très bien distinguer les vrais éveillés de ceux qui font semblant, ce n’est pas la peine de lui faire le coup de la fumée biblique, ça ne marche pas, il ne laisse passer que les éveillés par les grandes bouches. « Alors asseyez-vous, tenez vous tranquille, apprenez à ne rien faire et quand ça sonnera, vous entendrez et un par un , vous passerez, non mais ! Y’a pas le feu, pas la peine d’essayer de nous enfumer, tout le monde finira par passer ! »

Ca.

 

 

 

 

Et en bonus, un deuxième collage de M-P :

 

Collage Marie-Paule (2).jpg

 

 

Merci à toutes et tous pour ce superbe atelier !

 

 

 

 

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