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Atelier "Collage & écriture" du 4 juillet à Cajarc

 

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B.

 

Métronome_oser_tournis_vortex

 

 

*

Il fallait oser ce charivari !
Qu’allait donc engendrer ce magnifique vortex, ce tournis inextinguible ?
Le métronome ne parviendrait pas à réguler toute ces forces !

J.

 

 

*

Je suis d'une autre galaxie, j'arrive d'un vortex insaisissable et complexe. Je me prénomme Lolita, j'ai le temps d'atterrir. 
Il me suffit d'oser poser mon métronome pour que mon espace d'anamorphose se replace ailleurs que dans ce cercle infernal 
qui me donne le tournis. 
Patientez quelque peu bientôt mon regard ne sera plus vide.

P.

 

 

*

Métronome, oser le tournis du vortex


Métronome du temps et de l’espace, oser se laisser emporter par le tournis, rêve et cauchemar s’emmêlent dans la démesure. Vortex karmique, luxe et simplicité, sagesse et frivolité, oser descendre dans les couches les plus profondes de la psyché. Entrepôts et entrevoir, le monde est une éclipse, le monde est une ellipse.

C.

 

 

*

J'ose le tournis sidéral du vortex terrien sur le rythme d'un métronome extraterrestre. Les lignes se télescopent… Mon cerveau se démultiplie et embrasse tout… Mystère de la création.

B.

 

 

 

 

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P.

 

Attente_carcéral_torture_focus

 

 

*

L'attente carcérale de la torture dans un environnement sordide met le focus sur l'homme oublié. misère et solitude... Forêt tremblante et néanmoins solaire.

B.

 

 

*

Dehors, les arbres étaient si beaux.
Mais l’œil, tel un focus démesuré, surveillait l’intérieur des salles carcérales.
Un prisonnier, allongé, semblait apprécier ce moment de repos et de répit.
D’autres, assis, en apparence plus détendus, 
étaient-ils en attente de quitter ce lieu 
où se pratiquaient violence et torture ? 

J.

 

 

*

Attente carcérale : torture et focus

Prise dans le mécanisme infernal de la machine carcérale, une jeunesse broyée par une accumulation d’injustices et des voies d’avenir barrées, se retrouve livrée à la torture de l’attente d’un hypothétique jugement. Effondrement dans l’effondrement, focus sur l’ennui féroce d’un désœuvrement total, elle attend — quoi d’autre ? — la mort comme une libération sans condition.

C.

 

 

*

En lévitation quand il ne reste plus rien d'humain, je scrute d'un œil mon intériorité. 
Le monde m'apparaît carcéral. Sidérée, je suis en attente, focus sur les murs délabrés de mon cortex malade.
Est-ce vraiment une torture que de ne plus rien penser ou bien ne plus rien penser ne vous évite-t-il pas la torture, la lobotomie et les électrochocs ?

P.

 

 

 

 

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J.

 

Sang_esclave_ombre_questionnement

 

 

*

Le travail des esclaves sorti de l'ombre projette sur les murs blancs du sang et de la sueur. Un questionnement silencieux se profile et fait vibrer notre cortex frontal. Pas de réponse.

B.

 

 

*

Balayez-moi le plancher, au propre comme au figuré. Tout ce sang répandu ! 
Je ne veux plus rien voir, ni même cette ombre rouge indiscrète et bavarde. Balayez-moi tout cela. 
Je veux une surface sans aspérité. Vos questionnements me fatiguent, esclaves modernes resurgis du passé ! 

P.

 

 

*

Sang d’esclave, l’ombre d’un questionnement…

Sang d’esclave, ombre pour ombre, venu de tous les continents. Le travail ne manque pas quand il est asservissement. Travailler pour, oui, se dit-elle, mais le questionnement sans fin,  c’est comment vivre avec ces blancs aux mains si rouges. Esclaves d’hier et d’aujourd’hui, ombres dans l’ombre de l’argent.

C.

 

 

*

Retirée dans un coin d’ombre, la jeune fille noire se rappelait tous ces esclaves entachés de sang.  En elle ne cessait un questionnement récurrent : comment vivre avec les Blancs ?

J.

 

 

 

 

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C.

 

 

Vivant (le)_abysse_couronnement_question

 

 

*

Le vivant remonte des abysses pour aller vers son couronnement. le féminin veille, préoccupée mais sans se poser de question.  Mèr(e) veille…

B.

 

 

*

Moi, l'Irlandaise de Courbet, j'ai cru voir dans mon miroir le fond des abysses bleu, j'ai vu l'homme, l'homo-sapiens se lever droit 
et marcher comme un homme debout. 
J'ai vu un théâtre de mots sur le sable profond. 
J'ai regardé de face la tristesse du tigre. 
J'ai pris 1000 chemins stroboscopiques pour répondre à l'incendie vivant dont le couronnement vous posait question 
et j'ai pu enfin y répondre.

P.

 

 

*

Pensive, elle regardait ce collage : elle y voyait le couronnement du vivant, 
celui des animaux en particulier, 
des abysses au plus haut des coupoles.
Mais aujourd’hui le trône de l’homme était vide et à terre. 
Pourquoi ?
La réponse à cette question lui semblait évidente : on ne pouvait ignorer sa responsabilité 
dans l’extinction des espèces et les pollutions de l’air, des eaux, des terres.

J.

 

 

*

Le vivant, abysse et couronnement d’une question


Du fin fond des abysses jusqu’au rituel du couronnement, toujours la même question : qui sommes-nous ? Quelle place dans l’échelle du vivant ? Quel pouvoir nous oct-roy-ons-nous ? Nous cherchons dans le visible, l’invisible, notre origine et notre destination et nous nous épuisons dans cette quête sans fin de savoir, de pouvoir. Nous cherchons l’impossible et ne savons plus vivre.

C.

 

*

 

Et deux autres collages du même jour par la très prolifique P. !

 

Pascale 2_n.jpg

 

 

Pascale 3n.jpg

 

 

 

Merci aux participantes et à La souris verte !

Le prochain atelier en ce lieu : le 25 juillet,

attention, places très limitées !

 

Inscription : mc.gc@orange.fr

 

 

 

 

 

 

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