Murielle Compère-Demarcy
Cœur mon effraie de velours
aux valves battantes du sang
l’arbre de tes nuits ruisselle
dans l’éclat palpitant de mon être
Tes serres nouées aux ramures du vent
chassent des rêves rongeurs
je m’initie chaque nuit aux couleurs de ton chant
Cœur mon hibou de velours
aux aigrettes du sang