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Alain Le Beuze

 

Au fond du jardin, derrière les hautes herbes qui

raccommodent l’illusoire, la cabane de planches

repeinte de lumière grince dans son ombre apeurée.

Son toit de tôle presque aveugle sous les flatteries

du lierre où carillonnent les scènes d’oiseaux résiste

encore. Les abeilles affairées y tressent une parole de miel.

La porte ne ferme plus sur les féroces odeurs de chiotte qui

roucoulaient là jadis. Les intempéries de la rouille l’ont poussé

dans un sommeil d’orties.

La lumière paresse là parmi ces outils encore tout crottés de

leurs souvenirs de terre.

 

 

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