Witches Coven
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Les nouvelles, moi, ça ne m'intéresse pas.
D'abord, le lendemain elles sont vieilles.
in Ne réveillez pas Madame...
Et moi, je passe mon temps à rêver d'un univers où l'homme ne viendrait pas au monde parmi des étrangers mais parmi ses frères.
in La valse aux adieux
http://chantalserene.4ormat.com/
Dieu meut le joueur et le joueur, la pièce.
Quel dieu, derrière Dieu, commence cette trame
De poussière et de temps, de rêves et de larmes ?
in L'auteur et autres textes
L'absence totale d'humour dans la Bible est une des choses les plus étranges de toute la littérature.
Alberto Gracia-Alix est le "voyou" de la photographie espagnol. Né à Léon en 1956, il est l'une des figures de la "movida" à Madrid, incarnation du non conformisme, ses portraits sont révélateurs d'un monde en marge de la société.
"Je n'ai pas un énorme ego, ce qui m'importe le plus, c'est l'art de la vie. J'aime les personnages à la tangente, à la frontière, je préfère les perdants, ceux qui marchent sur le fil entre bien et mal. La photographie me rend humble. J'ai une grande idée politique de la vie, je suis solidaire des êtres humains, de ceux qui sont exploités, rejetés, des victimes de la société comme moi."
Tout amour est infondé, tout amour est fou.
in Traversée des ombres
J’aime cette femme qu’il fait éclore en moi, cette femme qui n’est autre que la petite fille que j’étais et qui voit maintenant ses rêves devenir réalité.
cg in Journal 2001
illustrations Jean-Louis Millet, Éditions
Nouveaux Délits, St. Cirq-Lapopie.
Impressions d’Afrique
Refusant le pathétique Cathy Garcia rallonge le sursis de bonheurs trop brefs. S’adressant aux voyageurs autour du monde ou autour de leur chambre elle offre un peu d’étrange et d’étranger : paysages ou hommes qu’elle a aimés et parfois pour lesquels elle a souffert, flux qui l’enlacèrent et qui l’ont furtivement ou profondément métamorphosés. Ils rentrent encore par les pores de sa peau « sans digue / Ni barrage ». Ils se cristallisent avec sobriété et violence abrupte. Remontent du ventre les sensations où le passé reprend chair. C’est comme si la poétesse était nue mais pouvait se déshabiller encore par le chant primitif qui disloque sa distance aux terres rouges et ramène l’harmonie dans leur sillage. Le livre emporte vers les chaleurs étouffantes. La transe remonte dans le tam-tam du corps, le t’âme-t’âme de l’écriture charnelle en battement de mesure et démesure. Reste sur chaque page des marges substantielles (le blanc) que le graphisme boit. La poésie devient application de l'espace sur lui même. En retrait : rien de trop.
Cathy Garcia enfouit et déploie. Tout est suspens et retombée dévoilant la profondeur du contact par les mots torches. Mots noirs, peau blanche. L'inverse aussi. Voix nue. Emprise et prise de vue. L’auteure trouve l’aptitude à dire l'impossible, à régurgiter l'émotion si longtemps retenue par pudeur. S’allonge progressivement le geste sur lequel l’attention doit porter. C’est un retour sans l'aller au-delà de l’aller sans retour. Un fond, un bruit, un fluide, un flux. Lumière et non éclairage. L'oxygène de l’écriture - mais aussi l'azote des terres tropicales, l’aridité des déserts. L'ellipse et l'énoncé. Nécessité du secret. Impératif de la parole. Son tissu si fin pourrait tomber en pièces sans l’énergie qui le tend là où le poème évitant le récit vient à bout du seuil infranchissable pour « Rejoindre le départ / Le point de nulle part / Ensablé de beauté ».
Jean-Paul Gavard-Perret
Publié sur http://www.lelitteraire.com/?p=10538
Ailleurs simple, toujours disponible (12 euros + port à l'Association Nouveaux Délits - Létou - 46330 St Cirq Lapopie)