Audrey Casalis - série Les Passages
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Tellement absurde et éphémère est notre passage dans ce monde, que la seule chose qui me rassure c'est la conscience d'avoir été authentique... D'être la personne la plus ressemblante à moi-même que j'aurais pu imaginer.
Une voie sauvage abrupte déploie ses issues fécondes que nous craignons d’emprunter.
in Une brèche dans la tapisserie des ombres
Je ne suis pas idéaliste, je suis extrêmement idéaliste. Le rêve est mon essence. J’en veux encore. Je me brûlerai peut-être, comme j’ai déjà consumé une partie de ma vie. Brûler, « brûler d’un impossible rêve ». Je ne peux tolérer aucun carcan, aucune règle désuète, aucun compromis. Je brûle et je veux pouvoir brûler à l’air libre, me mêler au ciel et à la terre.
in Journal 2002
Le vent monte et en moi, ça monte aussi, la rage un peu sauvage.
in Journal 2002
et que vienne la relève
les nouveaux dieux
barbares et bandant
qui marqueront nos lèvres
d’une sève profane
in Salines
Les sorcières ont les mains qui tremblent, des mains de sève, des mains de lumière,
mille fois plus trouées que l’herbe de saint Jean.
in Journal 2010