Harmonia Rosales
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Une chanson du Clan Gumatj du Nord-Est de la Terre d’Arnhem. Elle parle de l’eau salée, de la marée quand elle monte et qu'elle rassemble l'écume et apporte la vie de la mer.
Et tu dors
Dans Uluru la porteuse
Maternelle de l'ocre semence
Des crépuscules
Où tu agites
Ton ombre
Là-bas sur la Grande Terre
Où tu n'es pas quelque chose
D'isolé mais un morceau non détaché
Du cordon ombilical
Des millénaires en cours
Là-bas Uluru dort
à ta place
et remplit le contrat initial
de rêver l'essentiel
Et son nombril est un tunnel d'étoiles
Vers l'âme unique de la matière
Et l'œil humide de l'amour
in Uluru
L'art nous fait appréhender le réel à travers une expérience subjective. Avec la science, la connaissance de l'univers évolue d'étape en étape, comme si elle gravissait les degrés d'un escalier sans fin, chacune réfutant souvent celle qui l'a précédée, au nom de vérités particulières objectives. En art, la connaissance est toujours une vision nouvelle et unique de l'univers, un hiéroglyphe de la vérité absolue. Elle est reçue comme une révélation, ou un désir spontané et brûlant d'appréhender intuitivement toutes les lois qui régissent le monde : sa beauté et sa laideur, sa douceur et sa cruauté, son infinité et ses limites.
in Le temps scellé
Je suis celui qui tend le filet et je suis l'oiseau ;
je suis l'image et je suis le miroir ;
je suis le cri et je suis l'écho.