Matériossages
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Comprend entre autre des illustrations originales pour Fugitive et Les mots allumettes de Cathy Garcia (Cardère 2014 et 2012), Un chef d’œuvre sur la tempe de Guillaume Decourt (éd. du Coudrier 2013) et Recuerdos de Pascal Pratz (éd. du Petit Véhicule, 2012).
j'ai 7 ou 8 ans ou moins, je peins une feuille toute en rouge, je me fais engueuler pour avoir gaspillé une feuille et de la peinture.... alors je fais une œuvre.........
Voix : Cathy Garcia
Dans la nudité de la blancheur la créatrice fait sourdre ses angoisses avec les nôtres mais pour créer ce que Ponge nommait l’ « Objoie » à savoir le lieu où le plaisir de gribouiller devient orgasme. Cathy Garcia devient la voyante par intermittence de l’art. Lorsque la poétesse devient taiseuse elle est l’intruse qui sait que les mots parfois ne résolvent rien. Le dessin scanne leur pénombre et auscultent les lieux retirés de l’être. Les « griboulglyphes » brusquent le regard. Cela répond à une nécessité intérieure. De telles images ressemblent à ces linges de famille qui jadis se transmettaient sur plusieurs générations. Chez elle ce linge invente un univers dont la noirceur éclairait l’intérieur de nos armoires secrètes par soulèvement des vagues et surgissement du vivant.
Jean-Paul Gavard-Perret
Source : http://salon-litteraire.com/fr/arts/content/1906082-l-oeuvre-plastique-de-cathy-garcia
Lorsqu’elle ne peut plus écrire Cathy Garcia reprend ses « griboulglyphes » pour respirer. C’est pourquoi elle ne se considère pas comme une artiste « professionnelle ».Néanmoins par ses gris brouillages elle embue de couleurs et de taches les figures du dehors pour en consumer le vernis jusqu’à la transparence. Ils créent des no man’s land qui ne laissent rien perdre de l’absence qu’ils retiennent. L’artiste nie la neige et retourne aux terres noires.
Dans la nudité de la blancheur la créatrice fait sourdre ses angoisses avec les nôtres mais pour créer ce que Ponge nommait l’ « Objoie » à savoir le lieu où le plaisir de gribouiller devient orgasme. Cathy Garcia devient la voyante par intermittence de l’art. Lorsque la poétesse devient taiseuse elle est l’intruse qui sait que les mots parfois ne résolvent rien. Le dessin scanne leur pénombre et auscultent les lieux retirés de l’être. Les « griboulglyphes » brusquent le regard. Cela répond à une nécessité intérieure. De telles images ressemblent à ces linges de famille qui jadis se transmettaient sur plusieurs générations. Chez elle ce linge invente un univers dont la noirceur éclairait l’intérieur de nos armoires secrètes par soulèvement des vagues et surgissement du vivant.
Jean-Paul Gavard-Perret
http://salon-litteraire.com/fr/arts/content/1906082-l-oeuvre-plastique-de-cathy-garcia
Précédant de peu le printemps conventionnel et calendaire,
en ligne à l'adresse : http://fr.calameo.com/read/00031095978491ce69d1c
Cette édition a bénéficié du concours de Sarolta Bán | Claude Barraud | Martine Bellue | Roman Bonnefoy | Xavier Bordes | Thomas Chéronnet | Serge Corriéras | David de Souza | Christine Desvaux | Cathy Garcia | Jérôme Gilliard | Wilfried Guyot | Jocelyne Hermilly | Denis Heudré | Aurore Lephilipponat | Krystyna Le Rudulier | Nadu Marsaudon | Samuel Merzeaud | Christophe Pilard | Michel Quéral | Lysiane Rolland | Lambert Savigneux | Isabelle Théret | Mireille Togni
que je remercie vivement et invite à renouveler leur participation.
Ainsi que des contributions involontaires de Louise Ackermann, Louis Aragon, Zo d'Axa, Jacques Charpentreau, Jim Dodge, Serge Goudin-Thébia, Hervé Le Corre, Bernard Noël, Stéphane Renault, Jules Supervielle, Tomas Tranströmer et Paul Verlaine.
Quelques rappels :
Alain Cotten / Zinzoline, revue incertaine
revue.zinzoline@free.fr
alain-cotten.over-blog.com