Trois photohaïkus de ce jour
I
II
Land-art vite fait pour les oiseaux et les fées
III
Anarchie solaire
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I
II
Land-art vite fait pour les oiseaux et les fées
III
Anarchie solaire
Je mets en place un nouveau type d'atelier qui va fusionner deux de mes activités : l'animation d'atelier d'écriture et un accompagnement très pro à l'écriture.
Cet atelier sera mensuel et distanciel, quatre participant-e-s minimum avec un engagement sur trois mois, un minimum pour progresser.
Voici comment cela va se passer : dès que j'aurais le minimum requis de personnes inscrites, l'atelier démarrera. Je proposerai par mail à chacun des inscrit-e-s, une consigne, un jeu, un départ d'écriture assez précis, vous aurez alors 15 jours pour envoyer vos textes que je transmettrai ensuite à tout le groupe dans un seul mail et avec simplement les prénoms (ou pseudo) de chacun-e. Parallèlement, chaque texte fera l'objet d'un travail de ma part, celui que je fais quand j'accompagne professionnellement des travaux d'écriture et vous sera renvoyé individuellement et annoté.
À partir de là, vous aurez de nouveau 15 jours pour renvoyer le texte retravaillé en fonction de ces annotations mais toujours de la façon dont cela vous paraitra pertinent. Mon intervention sert aussi à vous permettre d’affirmer vos choix. J’accompagne, je n’impose rien. Après réception à la date butoir, je renverrai à tout le monde dans un seul mail tous les textes retravaillés, ainsi chacun pourra profiter du travail qui aura été fait en comparant les deux versions.
Et on continuera ainsi sur trois mois renouvelables, si le groupe se forme sur la durée, le travail sera d'autant plus profitable car il sera évolutif. S’il y a beaucoup de demandes, il y aura plusieurs groupes, je n’ai pas encore défini le nombre maximum de participant-e-s par groupe.
D’expérience, ma façon d'accompagner permet vraiment de développer sa propre méthode de travail, de visualiser plus rapidement ses forces et ses "faiblesses" et donc d'acquérir toujours plus de fluidité et de plaisir dans l’acte d’écrire.
Pour participer à ces ateliers, il faut avoir le goût bien-sûr de l'écriture mais surtout avoir envie de progresser. Aucun niveau n’est requis mais ce n'est pas simplement un atelier ludique, c’est une façon efficace d'améliorer et développer son expression écrite et de découvrir ce qui vous est unique tout en partageant avec d’autres (les mails des participant-e-s seront toujours en copie cachée). Le distanciel pour cet atelier est un + (prénom ou pseudo seront utilisés uniquement) car vous vous sentirez plus à l’aise pour donner à lire ce que vous avez écrit. Mon travail d’accompagnement lui se fait toujours individuellement de façon privée.
Un retour extérieur bienveillant mais exigeant est vraiment très utile, je suis passée par là et voilà pas mal d’années que j'aide à mon tour, d'où cette envie de le proposer sous forme d'atelier, sachant que tout le monde ne peut pas se déplacer même localement et que cela permet ainsi de participer sans limite géographique.
Votre engagement pour trois ateliers (trois mois) est indispensable, pour une question d’organisation.
Le tarif, à régler à l’inscription par virement de préférence, pour 3 ateliers complets (consigne, écriture, textes envoyés à tout le groupe et renvoyés individuellement annotés, réécriture, textes finalisés envoyés à tout le groupe).
Les inscriptions sont ouvertes, pour plus de renseignement : mc.gc@sfr.fr
Au plaisir de vous accueillir et de travailler avec vous !
paru dans lundimatin#460, le 20 janvier 2025
https://lundi.am/Contre-l-energie-masculine-au-pouvoir-soyons-toustes-des-femmes-dissolvantes
"On sait que Zuckerberg, patron de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp, Threads), pour complaire à Trump et monter dans la caravane des rois mages de la Tech venus se prosterner devant le divin monstre, a apporté dans la crèche de Mar a Lago outre deux millions de dollars, une interview où il évoque la nécessité de réintroduire de l’« énergie masculine » dans des réseaux sociaux menacés d’ « émasculation » [1]. On pensait à ça en relisant quelques pages de Gli Uomini Pesce, le dernier roman de Wu Ming 1.
Dans ce livre non encore traduit, le membre du collectif bolognais raconte comment la jeune chercheuse Antonia est conduite à enquêter sur deux mystères qui se rejoignent : celui de l’identité réelle de son oncle Ilario récemment décédé, cinéaste et héros des guerres partisanes contre le nazis et les fascistes, et celui des hommes poissons du titre, légende née dans le delta du Po en proie aux exactions industrialistes des humains. Voici le passage dans lequel elle s’entretient avec un médecin détenteur de bien des secrets, qui me semble entrer en si forte résonnance avec l’époque :
— Avez-vous déjà lu Klaus Theweleit ?
— Non, je ne connais pas.
— Vous vous occupez du rapport entre terre et eau, entre solide et liquide. Theweleit pourrait vous servir. Son monumental Männerphantasien est une exploration de la psyché proto-fasciste. L’auteur examine une quantité infinie de journaux intimes, papiers, opuscules et livres écrits par des rescapés de la Grande guerre et par des membres des Freikorps, les groupes paramilitaires qui, entre autres, assassinèrent Rosa Luxemburg. Ceux qui écrivent là sont presque tous des hommes qui par la suite ont adhéré au national-socialisme ou, tant qu’ils ont existé, à d’autres courants du fascisme allemand. Le cadre qui en émerger est très utile pour comprendre ce qui se passe à Mesola [dans le delta, NdT].
L’homme fasciste est un mâle mal à l’aise, au développement psychologique inachevé et à l’identité précaire, qui craint à chaque instant de se dissoudre. C’est pour cela qu’il a besoin de l’Ordre, de corps – physiques et sociaux – solides et aux limites sûres. Des corps secs, sans rien qui coule, et avec une coquille qui les protège. Theweleit parle de « carapace » psychique.
(…)le fasciste a la terreur de se dissoudre, de fondre. Avec son image mentale d’un corps tonique et scellé, il essaie de fuir à la pensée de la putréfaction, de la reddition à l’informe qui l’attend de toute manière, parce que corpus debet solvi [le corps doit se dissoudre en latin, NdT]
(…)
J’en viens à penser à l’importance énorme qu’occupa dans la rhétorique fasciste l’assèchement du Marais Pontin. Là où auparavant régnaient le marais, l’informe, l’incertitude, le régime avait fait apparaître un espace sec, régulier et réglé, avec des limites nettes, et l’entreprise était citée parmi les plus grandioses. Et masculine : le duce torse nu, immortalisé à battre le grain dans un domaine d’Aprilia.
De la terreur de la dissolution dérive la peur de la femme. Le féminin est associé aux flux mystérieux : les menstrues, l’humeur vaginale, l’odeur du liquide amniotique… Tout cela met le fasciste mal à l’aise, le remplit de doutes. Sa manière de tenir en respect l’incertitude est de se créer une femme sans humeurs, qui a endigué ses propres flux, et donc ne représente par une menace, mais qui serait en fait virginale et soignante. Theweleit l’appelle l’Infirmière Blanche, parce que le plus souvent, il s’agit d’une infirmière. Elle est l’épouse de la nation, prend soin du patriote et en recoud les blessures, rétablissant la limite entre son corps et le monde extérieur.
La femme ennemie, au contraire, est dissolue, ce qui en réalité veut dire dissolvante…
Lisant cela, comment ne pas songer au corps que s’est fabriqué Zuckerberg, converti au MMA, ce sport des winners, des adeptes du droit du plus fort promu par Musk, le triomphant général de l’armée des adeptes du muscle scientifique comme rempart contre l’angoisse de vivre et de mourir ? Les transhumanistes qui prennent en main ces jours-ci le poste de pilotage de l’empire américain sont assurément le pire danger auquel l’humanité ait été jamais confrontée. A nous de réfléchir aux moyens de les rappeler à leur nature soluble. La voie choisie par Luigi Mangione est certes d’une grande portée symbolique, mais hélas d’une efficacité proche de zéro. Ce n’est pas en éliminant les corps de la tech qu’on viendra à bout de ce qui les a produits, car ce qui les a produits, le capitalisme, en produira autant que nécessaire aussi longtemps qu’il durera. C’est en s’attaquant à la fiction dont ces corps sont porteurs, en proposant dans la rue, dans la lutte, dans la vie quotidienne, d’autres rapports au monde et aux autres, qu’on aura quelques chances de dissoudre leurs maléfices. Il me semble qu’en France, des groupes comme « Les Peuples Veulent » et des mouvements comme les Soulèvements de la Terre montrent des voies possibles.
Serge Quadruppani"
à propos de l'auteur, voir ma note de lecture sur un de ses livres :
http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2018/01/09/loups-solitaires-serge-quadruppani-6015473.html
Extraits :
Arpenteur penché en direction de la terre
marque le sillon du même encore
dédié au retour à la ligne.
(…)
On se demande s’il faut arracher des os
aux cages thoraciques
de la nuit
(…)
La voilà lune vestale
nacre fluide
à l’aune d’un sentier
scandé sur la fin des temps
(…) Les bâtis du Port Nord survivent
comme autant de reliques recroquevillées,
bâtis en ramassis sur eux-mêmes
relégués à l’extrême onction
des voies de garage.
(…)
On ne voit que des formes abstraites
Dans l’empierrement des yeux.
(…)
On chemine entre les flaques. L’air est élimé. On sent la
rouille qui s’infiltre
insidieusement : rouille fongique fallacieuse
pénétrant la peau, les yeux, l’artère fémorale.
Les mots naissent-ils de la décomposition du monde ?
(…)
Des nuées d’oiseaux sombres volent à contre-jour
formant dans le ciel une plaie de cendres.
(…)
On se perd dans tout cet amas de pièces détachées
entre bords et lignes,
entre taches et traits,
à profusion abrasés.
De ces tas entassés torves
surgit le chaos en étages achalandés,
brocante de rouille en points de bâti surjetés
au bord du décor démultiplié cubique.
(…)
Des volets bouclent la voix des murs.
(…)
Le temps est ailleurs,
aspiré dans les cylindres soufflets métallo-souffreteux
dans les tubes tuyaux béton granuleux
jusqu’aux poutres d’acier s’entrecroisant
tout là-haut dans le ciel emmêlé de nuages.
(…)
On sent un parfum de terre mouillée
un parfum de vase
venant du fleuve.
L’oubli a donc une odeur ?
(…)
On entend le bruit lointain de l’autoroute,
Une inquiétude qui tord les viscères,
Les glissières de sécurité.
On entend les poncifs crucificateurs. De les entendre
à même le sol réclame l’entaille des veines.
(…)
On sent dans le dos les chaines qui bloquent l’entrée des
portes condamnées
(…)
Lune rose pleine entière ronde lune immense posée
comme dans un grand nid troué de noir profond.
*
Paru chez Rafael de Surtis fin 2022. J'ai publié des poèmes de ce recueil dans le n°75 de Nouveaux délits, en avril 2023.
Traductrice de formation, Marie-Françoise Ghesquier vit actuellement en Saône-et-Loire, près de Chalon-sur-Saône. Elle écrit dans des revues (Décharge, Comme en Poésie, Traction Brabant, Nouveaux Délits, Cabaret). Son premier recueil de poèmes, Aux confins du printemps, paraît en 2013 aux Éditions Encres Vives. Viennent ensuite À hauteur d’ombre, chez Cardère (2014), La parole comme un cristal de sel (2016), De tout bois si (2017), aux Éditions Henry, Danse en résistance chez Jacques Flament (2021).
Poésie
ce mot ourle
toutes les lèvres
mais si peu savent
entrer en silence
et l’accueillir.
(…)
Tout poème vous invite
à fuguer en vous-même
ce gouffre où personne
ne vous coupe la parole.
(…)
D’instinct l’enfant sait
le pilotage des fenêtres
les godilles secrètes
les bômes où il envergue
les rideaux de son rêve.
(…)
Poésie
souffle de survie
porte de sortie des incurables.
(…)
tous
ils crochent
des dents se cachent
derrière chaque
question harpon
être grand c’est mentir.
(…)
L’Ange est un chat
aux ailes angora
l’Enfant est en cale sèche
dans la basilique secrète
de l’abandon. Elle écoute
l’orgue barbare des murmures.
Dormir
c’est un peu mourir
au fond de soi-même
mais moins dangereux
que se pencher
à la portière de la vie.
(…)
De l’enfance elle ne retint que les manques
les vides les silences
(…)
Les erreurs balisent
la piste où tu cahotes.
Décollage imminent
prendre une bonne hauteur de rêve
avant la rechute
(…)
à demi dévorés
à demi dévoreurs
faisons en sorte
que le jour rapporte
un butin de lumières.
(…)
Ceux qui rament
dans un marigot de larmes.
Ceux à qui
une vie ne suffit
pour naître.
(…)
Il faut fuir tous les miroirs
surtout les regards
ils déforment.
Pourtant certains poèmes
vous parlent et vous aiment
dans la langue des miroirs.
(…)
Qui fournit la formule
pour exister
quand dans nos veines
coule par moitié
le sang de l’angoisse.
— D’où venez-vous ?
— De moi-même.
(…)
Être poète
c’est tenter de rendre habitable
une solitude.
(…)
Aimer c’est dormir sans amarre
Sur un fleuve rongé de rapides.
Aimer
c’est attiser
la gâchette
d’un révolver intérieur
qui cliquette
entre tempe et cœur
Aimer est un mot créateur
les autres sont à demi-morts.
(…)
Triomphante solitude
au bout du parcours
l’amour
tout sculpté de ses coups.
(…)
Lueur
craquelure
rayon inquisiteur
chaque flaque palpite
accueille sa claque de lumière.
(…)
Faut-il revenir
pas à pas vers soi-même
pour ne plus être ce poing d’ombre
qui nous assomme ?
Paru chez Rougerie éd., 2000
Pour en savoir plus sur Guénane : http://www.guenane.esy.es/
*
Des terres vierges sont en attente au fond des verres
Sublimation des cuites solidaires
Dans les bars si dégueulasses qu’on y rêve
Éternelle infusions d’étoiles
Et la voix de Billie Holiday raye l’illusion
Profond
(…)
En enfouissement sous les sourires
Les indifférences cachées dans la foule
S’obstinent à crever les yeux
L’aveuglement l’aveuglement l’aveuglement
Les écrans regardent s’éloigner les enchantements
aux geôliers consentis s’offrent les derniers discernements
nos intimités dépecées en dons
(…)
Parlons marketing, parlons de stimulation des besoins
Parlons d’enfants mineurs adaptés à l’extraction de tonnes de minerais rares et toxiques nécessaires à la fabrication des téléphones portables avec la lampe torche intégrée
(…)
Parlons de marketing d’enfants à l’obsolescence programmée
(…)
Réalité minorée. Ça s’efface. Un delate sur le clavier
Un choix éditorial à la tv
Le quotidien impur disparaît des vérités
Avec les cris, les pleurs, les dignités
(…)
Il m’arrive d’attendre allongé sur l’herbe
Sur un lit de pénombre
Posé dans la banquette arrière de la voiture
Debout entouré d’une foule que j’éteins
Dans le shaker des hontes quotidiennes
Il m’arrive d’attendre
Un instant admirable
Une expiration qui n’en finit pas
De définir l’apaisement
Les espaces profonds
Entre les souffles et les inspirations
Des apnées d’évasion
(…)
Dans le remuage
La voix ma voix
Parle parle parle de nouveau
Comme roule le ruisseau de montagne
Où s’abreuvent les estives
Dévale les pentes au-dessus des pierres
Saute les obstacles de relief
Porte cette voix dans les vallées
Contre les falaises qui résonnent
Tapage la parole dans les canyons
Sur les crêtes
Parle parle parle
Couvre les oracles nauséeux
(…)
Tu es tout ce que j’ai et qui ne m’appartient pas
(…)
Mélancolie des ombres qui fuguent de soi
Au bout du chemin le silence habité des feuilles sous le vent
La transition où s’opère la mue des soirs solitaires
(…)
Devenir la sueur
Devenir l’air
Devenir le vent
Devenir la disparition
Le rien le tout
Mais devenir
(…)
Quel spleen rattrape l’horizon qui s’éloigne
Sur des oiseaux danseurs aux clairs obscurs du ciel
(…)
Dans la montagne souffle le baiser coupant des névés
Dans les cheveux frissonne le chant des pierres
Éparpillées sur le chemin
Un chant de brisure
La chienne Édith, collection Nonosse, 2020
Poèmes choisis et lus par moi-même.
En savoir plus sur ce recueil paru en 2018 chez Le Castor Astral : https://www.castorastral.com/livre/lespoir-a-larrache/
Plaquette en quadrichromie.
Pelliculage mat.
41 pages au format A6 (10,5 x 14,8 cm).
Tirage unique à 150 exemplaires.
Parution : Mai 2023.
HYPOTHÈSE
(…)
J’aurais pu
partir
– avant qu’il ne soit trop tard –
beau, ténébreux
fleurant bon mes arômes naturels
superbement romantique
vif comme l’éclair
apte au service permanent
de l’impossible
J’aurais pu
me taire
me taire pour de bon
épargner à mes semblables
un tel lamento
M’armer du silence
de ceux qui ne connaissent de la mer
que les vagues ennemies
et le cimetière des fonds
Ceux qui dans la boue glaciale
se lavent le visage
avec le sang des barbelés
ceux que tout accuse et condamne :
le nom, la couleur
la langue, le pays
(…)
J’aurais pu
me réfugier dans une grotte
en sceller l’entrée
M’y exercer
à la surdité
à la cécité
l’insensibilité
En finir
avec le vacarmes des images
et livrer ma mémoire
au grand réparateur
qu’est l’oubli
DUPE
(…)
Peut-on dire alors
qu’en plus du rire
du langage
être dupe
est le propre de l’homme
Tiens
j’ajouterais bien à cette liste
la trahison
RENONCEMENT
La porte entrebâillée
et que l’on sait être
la dernière
Pour la pousser
il faudra davantage
que du courage
la noblesse du renoncement
LA MARGE
(…)
Adieu chaînes
qui m’ont paru aimables
Je me détache
m’écarte
et retourne à ma place
dans la marge extrême
Ce sera
je présume
ma dernière adresse connue
À VOIX BASSE
(…)
L’horreur
nous épuise
Elle malmène en nous
la bonté
et bride
jusqu’au désir
FINITIONS
La vérité ?
Ce que j’avais à dire
je crois l’avoir amplement dit
et si je m’accroche encore un peu
à l’écriture
c’est par acquit de conscience
pour les finitions
vous dira l’artisan
Il y a beaucoup de très beaux poèmes dans ce recueil paru au Castor Astral en 2018, ils feront l'objet d'une lecture enregistrée prochainement, à suivre donc...