Princesse Mononoké - Hayao Miyazaki
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Un rêve a traversé ma vie sans prévenir, il m'a coupée en deux et s'en est allé sans se retourner. J'en garde une pincée de lumière salée au fond des yeux. La douceur des illusions qui font vivre. Le hasard nous harcèle sans cesse, jette des signes sous nos pieds pour nous faire trébucher. Un espace s’est creusé en moi, le chaos s’y est engouffré.
cg, août 1998
in Calepins voyageurs et après ?
Construction de Hoover Dam, 1933-1935
Peintres suspendus aux câbles - Pont de Brooklyn - 7 Octobre 1914
Voiture retournée près de la 145th Steet Bridge Ramp - Lenox - 10 juillet 1917
Eugene Gabriel de Salignac, photographe américain, né à Boston en 1861 et mort à New York le 4 novembre 1943.
Jürgen Heinemann - Pérou - Lac Titicaca - 1962
Port au Prince - Haïti - 1971
Maracaibo - Venezuela - 1969
Baldeneysee, Essen - Allemagne - 1956
Jürgen Heinemann est né en 1934 à Osnabrück, en Allemagne.
J'étais autrefois bien nerveux. Me voici sur une nouvelle voie : je mets une pomme sur ma table. Puis je me mets dans cette pomme. Quelle tranquillité !
Henri Michaux
Hermaphrodite endormi IIs. après JC
Eh oui ! On trouve des histoires de cul même dans les dictionnaires, aussi j’espère que vous ne vous êtes pas levés le cul devant, autrement dit que vous êtes de bonne humeur afin de ne pas lire ce qui suit à l'écorche-cul, c’est à dire au regret, en rechignant. L’idéal serait d’y aller de cul et de tête, avec ardeur, sans précaution et sans mesure. De toute façon vous voilà mis à cul, il est trop tard pour…reculer. Si vous montrez le cul, c’est que vous avez peur et dans ce cas il ne vous reste plus qu’à prendre votre cul à deux mains et courir… Pour vous aider à courir plus vite, je peux aussi vous bonder le cul, une autre façon de dire un bon coup de pied au derrière, mais vous pourriez m’avoir dans le cul si je fais ça… me détester quoi !
Vous êtes toujours là ? C’est que nous sommes d’accord, bon, de là à dire que nous sommes comme cul et chemise … mais enfin, parlons bien, parlons cul.
Les culs terreux sont aux champs et les culs bénis à l’église mais en hiver, à l’église comme aux champs, c’est cul gelé. Si c’est cul nu c’est qu’on n’a rien dans les poches et qu’on est tellement mal vêtu qu’on nous voit le cul de tous côtés, pas comme ces coquettes qui se mettent tout sur leur cul, dépensières au possible, élégance oblige… Et puis elles en font des manières, bouches en cul de poule ! Quant à leurs maris ce sont dit-on des peigne-cul qui de plus, veulent peta plus aut que soun cuou, comme on dit en Provence. Vous m’avez compris… M’enfin l’argent fait pas le bonheur et paraît que la nuit chez ceux-là, c’est plutôt l'hôtel du cul tourné… C’est pas souvent que les coquettes se retrouvent cul par dessus tête !
Mais revenons à ceux qui sont à cul, les pauvres, le cul sur la paille, qui l’ont dans le cul : tout ça pour dire sans ressource, perdus, vaincus et plein le cul du coup ! Tout ce qui leur reste c’est de faire beau cul, prendre philosophiquement parti de leur malheur, l'accepter... C’est la vie, il y en a qui gagnent et d’autres qui baisent le cul de la vieille… Les chanceux, parait qu’ils ont le cul bordé de nouilles quoiqu’en Provence on dit avé lou cuou borda d'anchoio, nouilles ou anchois, au choix ! Et puisqu’on est en Provence, savez-vous ce que c’est que le papier pour écrire au pape ? Le papier-cul bien-sûr puisque écrire au pape c’est caguer (pisser c’est chanja l'aigo dis óulivo, changer l’eau des olives). C’est à tomber sur le cul ! De vrais poètes ces Provençaux ! Quant à nos amis du Québec, s’ils ont le feu au cul c’est qu’ils sont en colère, et s’ils aiment se pogner le cul, autant dire qu’ils aiment se les rouler, s’évacher* sur le canapé… voire même y cogner des clous**.
Voilà, ça suffit comme ça et celui qui n'est pas content n'a qu'à tourner son cul au vent.
* s’étendre, se reposer ** s’endormir
Cathy Garcia, quatrième de couverture du numéro 9 de la revue Nouveaux Délits