Victor Nizovtzev
flux et reflux attirance répulsion quelque chose qui nous tire nous attire vers le fond
avec ce bruit de serpent qui glisse sur des perles
ce chant de drap froissé et ces sirènes aussi belles que cruelles
cg in D'ombres
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flux et reflux attirance répulsion quelque chose qui nous tire nous attire vers le fond
avec ce bruit de serpent qui glisse sur des perles
ce chant de drap froissé et ces sirènes aussi belles que cruelles
cg in D'ombres
combe et entaille
abrupte-moi
façonne mon corps
en creux étranges
territoire d’ombres chimères
libère-moi
de toute nostalgie
fête-moi
accomplit-moi
cg in Des volcans sur la lune
flux et reflux
attirance répulsion
quelque chose qui nous tire
nous attire vers le fond
avec ce bruit de serpent
qui glisse sur des perles
ce chant de drap froissé
et ces sirènes aussi belles
que cruelles
cg in D'ombres (à tires d'ailes 2017)
Viens comme l’eau la plus profonde
viens quand nul ne le sait
de ton sang d’ombre
lave les épines de lumière
qui me traversent
et le trop d’étincelles
qui me blesse les yeux
la camarde à cheval un de Troie
la camarde à midi tend ses bras
la camarde remonte ses bas
viendra cette nuit tirer sur ton drap
cg in D'ombres, à tire d'ailes 2017
Écoute, mon cœur ; dans cette flûte chante
la musique du parfum des fleurs sauvages,
des feuilles étincelantes et de l'eau qui brille;
La musique d'ombres sonores, d'un bruit d'ailes
et d'abeilles.
in La corbeille de fruits
Sextant dans l’échancrure
Je serai l’empreinte de ton archet
Abrupte-moi, combe et entaille
Calligraphie-moi du regard
Capture-moi, façonne mon corps
Noie-le en des creux étranges
Territoire liquide d’ombres et chimères
Libère-moi de toute nostalgie
cg, 2013
Il y a dix, vingt, trente ans et la vie passe. Inconsciente. Même nœuds, mêmes impasses. Nos grimaces et nos cris, étranges colifichets empruntés au théâtre d’ombres. Impasse des tourments, des rancœurs à déloger, des caillots de vanité.
cg in Celle qui manque (Asphodèle 2011)
L'écriture devient ardue, l'inspiration vacille et c'est la nuit, et la lune bien vivante dans son manteau de velours. L'inquiétude tire les ficelles d'un théâtre d'ombres sur mon cœur...
cg in Journal 1997
aujourd'hui seul le lac se souvient
de la jeune fille qui repose
enlacée par un lierre
sous un lit de vieilles pierres
l’ancien village a disparu et avec lui
les ombres qui se taisaient encore
mais la nuit dans les roseaux
on dit que le vent a des sanglots
cg in D'ombres, à tire d'ailes 2017
corps de femme laquée
marionnettes d’ombre dragons de papier
une main se referme petites épingles
poudre blanche poudre brune
aube de soie coupée
l'encre s’égoutte
d’une fleur
cassée
cg in Pandémonium 11
voyageurs des limbes
hissons les voiles de l'oubli
traversons le Léthé
cherchons le bleu des mers
sous la cendre des volcans
voyageurs perpétuels
entre la vie et la mort
derrière nos masques
nous n'avons pas d'autre visage
que celui que nous prête
l'imagination des mouettes.
in D'ombres, à tire d'ailes 2017
Écoute, mon cœur ; dans cette flûte chante
la musique du parfum des fleurs sauvages,
des feuilles étincelantes et de l'eau qui brille;
La musique d'ombres sonores, d'un bruit d'ailes
et d'abeilles.
La flûte a ravi son sourire des lèvres
de mon ami et le répand sur sa vie.
in La corbeille de fruits
emporte
vague emporte-moi
sur tes rouleaux charmants
princesse aux mille doigts
fleur de sel et de vent
va roule-moi tout au fond
donne-moi l'ivresse mauve
et le tendre écrin blond
d’un cercueil de sable
in D'ombres
le trou
la porte se referme
les pas du gardien
s’éloignent se fondent
dans le mortier du silence
une sueur glacée suinte des murs
mais pas le moindre souffle d’air
il n’y a plus d’air
il est resté dehors là-bas
au soleil
ici il n’y a plus ni air ni soleil
seulement le silence moisi
le noir absorbant
et un bruit de pas
qui résonne encore
dans le sas de la mémoire
cg 1999
in Théâtre d'ombres