Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La Barbacane et Kahel lues par Jacmo pour Décharge

La revue du mois pour septembre :

LA BARBACANE n° 95/98 :

La revue de Max Pons fête ses cinquante ans ! Une paille… Et à tout seigneur tout honneur, l’ouverture de la publication lui est longuement consacrée. La Barbacane est sous-titrée « Revue des pierres et des hommes » et le fait que Max Pons fut guide au château de Bonaguil pendant 38 ans n’y est pas pour rien. A la fois « guide, chercheur, archéologue et historien ». C’est là qu’il organise les « Rencontres de Bonaguil », où il rencontra des poètes aussi importants que Jean Follain ou Pierre Albert-Birot. Ce numéro précisément est dédié à Arlette Albert-Birot disparue récemment. Passionné par l’Espagne, il donne, en outre, une étude intéressante sur Lorca, ainsi distingue-t-il quatre univers dans sa poésie : Un monde réel, un monde céleste, un monde procédant des forces obscures, et un monde d’origine littéraire. Le reste de la livraison est entièrement consacré à des œuvres de création. Et l’on pourrait différencier deux écritures qui font bon ménage au long des pages. Une écriture assez classique, soit dans la forme, soit dans le traitement avec des auteurs comme Paul Placet, Sylvestre Clancier, Francis Denni, Jacques Simonelli, Jean-Yves Masson, ou encore Michel Host, clairement dans la forme choisie : l’onzain (a b a b c c d d e d e), mais avec un contenu sur les jeunes amours nettement moins conventionnel, et même plutôt coquin. De l’autre, une écriture très actuelle avec Cathy Garcia (Ce qui trouble les anges, est-ce un parfum de foudre ou de foutre ?), Louis Bertholom, extrait de son « Bréviaire de sel », Guénane (l’aube shunte l’ombre / goutte à goutte elle suinte / s’insinue dans nos sinus…), ou bien Guy Allix (Il n’est de vrai que la déchirure qui nous relie). Je mettrais à part Colette Davilès et Hugues Labrusse, ni d’un côté ni de l’autre, à mi-chemin peut-être. Un cahier photos rappelle aussi le parcours de ces cinquante années autour de Max Pons avec encore Jean Rousselot et Guillevic, non encore cités. Enfin une revue (imprimée par Le Lérot à Tusson) dont il faut découper les pages, c’est hors norme, de la belle ouvrage décidément. Respect !
Cette parole d’orfèvre tirée de l’éditorial : « Une revue de poésie – même erratique – est un défi en soi. Que peut-elle être d’autre, sinon une publication touchant quelques centaines d’adeptes et sans doute vouée à l’oublieuse poussière. »

15 €. Montcabrier – 46700 Puy-L’Évêque.

 

 

et dans le VRAC

 

KAHEL n° 1 :

Une nouvelle revue papier ! Ce n'est plus depuis belle lurette tous les jours que ça arrive ! « Revue littéraire du voyage ». L'édito de Karim Cornali essaie d'expliquer ce qu'il entend par là. On frôle un peu le paradoxe entre « les voyageurs au long cours » et « les promeneurs du dimanche », d'autant qu'il y est de surcroît question de voyage intérieur, de dimension spirituelle et d'élévation. Mais c'est un premier numéro et il faut se lancer sur des bases assez larges quitte à ce qu'elles soient un peu floues à la limite. On pourra rectifier plus tard, si besoin se fait sentir. Au sommaire, on pourra noter une ouverture à des groupes déjà constitués, ainsi venant du site « Recours au poème » Matthieu Baumier et Gwen Garnier-Dupuy, ou bien de Spered Gouez : Marie-Josée Christien, Marilyse Leroux, Eve Lerner ou Louis Bertholom, enfin des revuistes qui donnent leur contribution comme caution : comme Cathy Garcia (Nouveaux délits) ou Patrice Maltaverne (Traction Brabant)... Kahel propose aussi bien des poèmes que des nouvelles ou des récits. Elle sera trimestrielle.

7 €. 206, avenue de la République – 78500 Sartrouville.

 

 

Source : http://www.dechargelarevue.com/

 

Décharge qui en plus d'un site est surtout et avant tout une revue de poésie incontournable et de qualité, à l'esprit curieux, alerte, voire facétieux. Faut dire qu'elle a de la bouteille aussi ! Jacques Morin (alias Jacmo) et Claude Vercey en sont les principaux maîtres d'œuvre.

Les commentaires sont fermés.