Victor Hugo
Je puis maintenant dire aux rapides années :
 - Passez ! passez toujours ! je n'ai plus à vieillir !
 Allez-vous-en avec vos fleurs toutes fanées ;
 J'ai dans l'âme une fleur que nul ne peut cueillir !
 Votre aile en le heurtant ne fera rien répandre
 Du vase où je m'abreuve et que j'ai bien rempli.
 Mon âme a plus de feu que vous n'avez de cendre !
 Mon cœur a plus d'amour que vous n'avez d'oubli !