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Louis Owens - Le joueur des ténèbres

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Traduit de l'américain (1994) par Danièle et Pierre Bondil

Albin Michel, coll. Terres d'Amérique, 1998

 

Dernier livre traduit de Louis Owens qui fait suite à Même la vue la plus perçante :

http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2025/06/20/louis-owens-meme-la-vue-la-plus-percante-6552204.html

J'avais commencé par son premier Le chant du loup :

http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2025/05/06/louis-owens-le-chant-du-loup.html

 

Il en reste un, I hear the train, ses mémoires non traduites.

Je savais que l'auteur était mort jeune, à 53 ans, mais j'ai appris par une amie en cours de lecture qu'il avait mis fin à ses jours en 2002 et en cherchant sur le net, j'ai donc appris que c'était avec une arme à feu dans sa voiture à l'aéroport d'Albuquerque alors qu'il devait s'envoler pour Washington afin de participer à une conférence sur les débuts des premiers romans de l'Amérique indienne, un thème qui lui était cher. Fort probablement une énième victime aussi de l'excès de prescriptions de médocs antidouleurs et antidépresseurs, ça m'a touchée et j'ai fini ce livre avec une toute autre dimension de lecture. Il y a beaucoup de lui dans ses livres sans aucun doute, de la noirceur, de la douleur, voire de la prédestination, ce sont aussi de très beaux romans qui tournent autour de la difficulté d'être "indien" et plus encore "sang mêlé" dans une société qui a et continue à tout faire pour éradiquer cultures et mémoires mais des romans qui tissent aussi une magie de résistance avec de très beaux personnages.

 

 

 

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