Jean Anouilh
C'est drôle : on peut très bien marcher, sourire, traverser les rues et être mort.
in Colombe
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C'est drôle : on peut très bien marcher, sourire, traverser les rues et être mort.
in Colombe
Quand les galaxies frissonnent
Agitent leurs grands bras
Dans le creux de l’argile
L’empreinte de nos doigts
Quand les cloches font vibrer
Le fond lourd des vallées
Que les gens se jettent à terre
Que rougissent les rivières
Qui sont ces enfants nus qui courent au-devant
Des fleurs plein la bouche et des ailes
Des ailes de mouche ?
Quand le feu brûle au-dedans
Que les cieux se lacèrent
S’ouvrent s’immolent
Dans un opéra de sang
Quand les corbeaux marchent en ligne
Que l’aigle marche au pas
Qui sont ces vieillards qui portent dans leurs serres
Ces infinis chapelets de petits crânes blancs ?
Qui sont ces crapauds
Qui sont ces crapules
Que jamais un baiser
Ne pourra racheter ?
extrait de Pandémonium II
en ligne sur : http://jlmi22.hautetfort.com/
Moi je ressemble à tout le monde. Je crois que jamais personne ne s'est retourné sur moi dans la rue. Je suis la banalité.
in Écrire
encore une découverte du Musée Improbable
Nous apprenons à faire le deuil de nos illusions emmêlées, de nos besoins aliénants et encore une fois, la joie de vivre côtoie la douleur.
cg in Journal 1998