Beth Hart - Setting Me Free
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Mourir, c'est comme tomber amoureux : on disparaît, et on ne donne plus de nouvelles à personne.
in Le Christ aux coquelicots
Lorsque tu es immobile la sueur qui coule de ton front creuse ta tombe, alors voyage.
Dans le quartier du Polygone, la violence est omniprésente.En regardant le reflet du coucher de soleil, la petite Djanissa rend hommage à sa mère qui a été assassinée, victime de ce fléau.
Le regard mûr de Chouchou contraste avec la représentation des enfants de son âge. Chouchou est née d'une mère algérienne et d'un père manouche. Ils vivent sur le terrain du Polygone.
Tyson et ses poussins sur l'aire d'accueil aménagée du Marseillan. Lorsque j'ai demandé à Tyson de choisir un attribut pour réaliser son portrait, il est immédiatement allé chercher ses poussins.
Evene, Agde, 2009
Paro et Adriana, Aire de Dunkerque, 2013
Hosanna, Aire de Geispolsheim, 2012
Jeannette GREGORI est née le 4 août 1967 à Thionville. Elle vit à Strasbourg. Elle a séjourné aux Etats-Unis en 1993/1994 en tant que lectrice et a suivi des cours de photographie aux Beaux-arts de l’Université d’Indiana. Les voyages dans les banlieues et quartiers populaires de New York ou de la Louisiane lui ont donné envie de laisser une trace des fragments de vie croisées sur son chemin. Elle a participé au programme d’échange linguistique franco-américain Fulbright en 2002/2003 et a vécu dans la région de Philadelphie. Son inspiration s’est nourrie de quelques photographes s’inscrivant dans la tradition du photoreportage ou de la photographie humaniste (Dorothea Lange, Mary Ellen Mark, Arlene Gottfried…).
http://www.jeannettegregori.com/
Les enfants disent ce qu'ils font, les hommes ce qu'ils pensent,
les vieux ce qu'ils ont vu et entendu.
Negrita au Provençal, 2013
Mère et enfant, aire de Wodli, Strasbourg 2012 où une trentaine de Roms vivent sans eau ni électricité. Ils vivent aussi sous la menace des expulsions.
Vaïda et sa grand-mère, Polygone 2009
Le bain des petits, Polygone 2009
Mère et enfant, Czarna Gorà
Vaïda
Enceinte, Szaflary, 2011
Magdalena - Czarna Gorà, Poland, 2011
Louise Pisla, Barr 2009
A 86 ans, Louise Pisla est la doyenne des gitans d'Alsace et elle est considérée comme la mémoire vivante de la culture manouche. Sa biographie " Sur ces chemins où nos pas se sont effacés" vient d'être publiée. Elle a réalisé le film "De la Source à la mer" où pour la première fois une scène de rafle par les soldats allemands est portée à l'écran. Son souci de préserver l'environnement et l'eau en particulier y est aussi représenté. Louise Pisla est bien connue pour son caractère authentique et son franc-parler.
N'entres pas dans mon âme avec tes chaussures
je veux à la fois qu'on me laisse en paix et qu'on s'occupe de moi, qu'on m'aime et qu'on ne m'aime pas, qu'on m'appelle et qu'on m'oublie
in Explication des oiseaux
Si je mets dix hommes sur une île déserte, la loi d'attraction va les rassembler en deux groupes, et la loi d'opposition leur inspirer des idées absolument contraires sur la façon d'organiser l'île. Si un groupe pense "nord", l'autre groupe, par réflexe immédiat, pensera "sud". Et ils commenceront à ramasser des cailloux pour se convaincre réciproquement en se les envoyant sur la figure. Si un des deux groupes se montre plus fort et absorbe l'autre, une force d'opposition va naître en lui, grandir et le couper de nouveau en deux ou en plusieurs morceaux. C'est la loi! Ce n'est pas cela qui fait le malheur des hommes. Ils pourraient entre l'attraction et l'opposition, trouver un équilibre et vivre en paix, comme le soleil et les planètes. Ce qui les rend malheureux, c'est le bonheur. L'idée qu'ils s'en font, et de besoin de l'attraper. Ils s'imaginent qu'ils sont malheureux aujourd'hui, mais qu'ils pourront être heureux demain, s'ils adoptent certaine forme d'organisation. Chaque groupe a une idée d'organisation différente. Non seulement il se l'impose à lui-même, à grande souffrance, mais il cherche à l'imposer à l'autre groupe, qui n'en veut absolument pas, et qui essaie au contraire de lui faire avaler de force sa propre cuisine. Et chaque individu croit qu'il sera heureux demain, s'il est plus riche, plus considéré, plus aimé, s'il change de partenaire sexuel, de voiture, de cravate ou de soutien-gorge. Chacun, chacune attend de l'avenir des conditions meilleures, qui lui permettront, enfin, d'atteindre le bonheur. Cette conviction, cette attente, ou le combat que l'homme mène pour un bonheur futur, l'empêchent d'être heureux aujourd'hui. Le bonheur de demain n'existe pas. Le bonheur, c'est tout de suite ou jamais. Ce n'est pas organiser, enrichir, dorer, capitonner la vie, mais savoir la goûter à tout instant. C'est la joie de vivre, quelles que soient l'organisation et les circonstances. C'est la joie de boire l'univers par tous ses sens, de goûter, sentir, entendre, le soleil et la pluie, le vent et le sang, l'air dans les poumons, le sein dans la main, l'outil dans le poing, dans l’œil le ciel et la marguerite. Si tu ne sais pas que tu es vivant, tout cela tourne autour de toi sans que tu y goûtes, la vie te traverse sans que tu retiennes rien des joies ininterrompues qu'elle t'offre.
in Si j'étais Dieu...