Auteur inconnu - A woman drinking tea in the aftermath of a German bombing raid during the London Blitz - 1940
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Hommage à la muse de mon adolescence...
la nuit
est
une larme
à comètes
tu peux
fermer
les volets
poète
la chauve-souris
est là
qui authentifie
ton paraphe
de ciel
in Ecailles de nuit
Si les routes venaient à rejoindre leur destination, l’enfant gagnerait les étendues d’herbe rase sur le causse. Là où l’horizon est une mère allongée qui fait signe. Là où le vent lave l’affront des tables de cuisine rance. Là où les pierres sont trouées comme nos mains à force de chercher des pépites de chair dans la furie des ondes.
in L’immobile serti de griffes
Volumes de pierre chaude
Parfums de lavande
Printemps de lèvres de langues
De chaque orage
Eclot une oasis
in Ivresse, lumière…
Là, sur sa chair, s’apaiseraient
Les longues fièvres.
Egaré, tu rêvais de boire sur sa bouche
Le baiser,
L’âpre poison.
in Eternité de la rose
Je rassemble tes morceaux dans des villes
Etrangères
Revenir
Surprendre le mimosa au front de l’hiver
in Talisman
Du néant je suis prisonnière
Du néant je suis prisonnière.
Je cherche les mots pour nommer toutes choses
et quelques gestes obscurs pour illuminer le sentier.
Les sous entendus sans loi comparaissent
et on marche à tâtons vers des lendemains sans nom.
On n’a pas de nom.
Tout au plus un domicile solitaire
dans un quartier de rencontres fortuites.
Pendant ce temps les jours se décantent
dans l’écroulement irrépressible et muet
de la vie qui poursuit sa route vers la mort.
Je m’approche d’elle et ose la caresser.