Anaïs Nin
Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore.
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Vint un temps où le risque de rester à l'étroit dans un bourgeon était plus douloureux que le risque d'éclore.
Que m’as-tu fait terre du Quercy ?
Des racines me poussent, je me noie dans ton ciel.
Les oiseaux me parlent et je capte la langue nomade des nuages
Sans même plus avoir le désir de les suivre.
cg in Terre du Quercy, 2009
Tout amour est infondé, tout amour est fou.
in Traversée des ombres
Poésie est ma religion.
L’esprit et les forces de la Nature sont ma religion.
L’amour au sens large du terme est ma religion.
cg in Journal 1993
Y a-t-il d'autre Maître que le maître intérieur ? Plus précisément, les Maîtres sont ceux qui ont vu naître leur maître intérieur.
in Théorèmes poétiques
Si on aime vraiment, et si on sait rire vraiment, le résultat est le même : on s'oublie, ou du moins on s'efface. Le moi est haïssable, de qui n'aime que son moi. Le moi est haïssable, qui se prend au sérieux, parce qu'il ne voit que lui-même et sans aucune distance. L'amour rend gai, et souvent l'amour fou rejaillit en fou rire parce que les amants rient d'être libérés d'eux-mêmes - par l'autre.
in Permis de séjour, 1977-1982
La poésie est naturelle à l'homme, là est sa transcendance, la poésie est rite magique, la poésie est une spirale. Le poète est un chamane, le chamane est un poète. C'est celui qui a traversé sa peur et sa folie.
cg in Universelle
La preuve que nous appartenons à l'espèce motorisée nous est fournie par le langage. Nous n'exprimons plus nos idées, nous les véhiculons.
in Le mot du silencieux
Je ne suis la femme de personne, seulement de l’amour.
cg in Journal 2005