Anne Archet
Le paradis ne serait-il qu’une fente ?
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Le paradis ne serait-il qu’une fente ?
Je déborde d’amour, mais c’est de l’amour sauvage, indiscipliné, toujours dans le trop. Comment échapper aux fantômes du passé ? Comment se connaître dans le dédale des pièges ?
cg in Journal 2005
Toi le frère, le fils, le père
et l’Ancien qui a trahi,
tu te dresses en conquérant
sur des ruines et des cendres.
Tu invoques l’amour
glaive à la main,
des fusils des roquettes,
innombrables phallus
de destruction.
cg in Salines, 2007
Noir peau sang racine originelle cœur sueur
Palpitant de terre suc ma terreur absolue
Crue d’un fleuve mes artères
Boue limon de nos chairs affolées
cg in Mater tenebrarum
Untitled
Mother Earth
Tree of life
SOUS
sous le soleil
sous les néons
sous les étoiles
sous les ponts
sous les cendres
sous les larmes
sous la lune figée
sous le ciel cru
sous les papiers
sous la dentelle
sous les sourires
sous nos pieds
sous nos balles
sous les rasoirs
sous les charniers
sous le comptoir
sous les billets
sous les cartons
sous le sable
sous la peau
sous la mer
sous la table
sous les bombes
sous les dossiers
sous nos yeux
l’indifférence
cg in Pandemonium II
Les hommes m’ont rendue méfiante mais ils m’ont également appris la sagesse. Parfois, c’est si facile de lire en eux que c’en est effrayant ! Des enfants, voilà la vérité, peu d’êtres humains ont quitté leur enfance ! Devenir « adulte » exige un courage que nous avons perdu ou oublié. Je n’en ai pas beaucoup de ce courage là mais j’ai l’avantage de pouvoir me déployer dans toutes les directions, je suis une antenne multipliée vers l’infini. J’ai mis un pied dans le monde d’en bas, celui qui se dissimule sous la croûte dorée des réalités superficielles, et jamais je ne pourrais oublier. Je n’ai pas d’autre choix que d’avancer là où le courant me porte, en tâchant de danser, de danser avec lui autant que je le peux !
cg in Journal 1998