Fabienne Verdier
On se rend compte que, derrière le vide apparent du silence, la vie grouille de toute parts et c'est alors, avec pudeur et émerveillement, qu'on saisit la pensée poétique.
in Passagère du silence
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On se rend compte que, derrière le vide apparent du silence, la vie grouille de toute parts et c'est alors, avec pudeur et émerveillement, qu'on saisit la pensée poétique.
in Passagère du silence
Rien, tu n’as rien vu des plaies des montagnes
De la colère de leur gabardine violette
Consacré à l’écueil
Tu t’obstines à la solitude
Cent lumières tournent autour de toi
Tu t’obstines à la solitude
Le monde grouille d’anguilles
Mais toi, le sang de ta main
Sature la rétine des imagos tropiques
Baigne d’eau rouge l’estran de tes rêves paradoxaux
Sans qu’une seule hyperbate jamais
Ne traverse ton oreille interne