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  • Fabienne Verdier

     

    On se rend compte que, derrière le vide apparent du silence, la vie grouille de toute parts et c'est alors, avec pudeur et émerveillement, qu'on saisit la pensée poétique.

     

    in Passagère du silence

     

     

  • Patrick Aveline

     

    Rien, tu n’as rien vu des plaies des montagnes

     

    De la colère de leur gabardine violette

     

    Consacré à l’écueil

     

    Tu t’obstines à la solitude

     

    Cent lumières tournent autour de toi

     

    Tu t’obstines à la solitude

     

    Le monde grouille d’anguilles

     

    Mais toi, le sang de ta main

     

    Sature la rétine des imagos tropiques

     

    Baigne d’eau rouge l’estran de tes rêves paradoxaux

     

    Sans qu’une seule hyperbate jamais

     

    Ne traverse ton oreille interne