Arvo Pärt - Silentium
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Je suis morte à ta porte
cette nuit en chienne
Tu m’as laissée
éparpillée
sur le trottoir
et tu lisais
probable
ton journal
in Demain l’Amazone
Patte de velours
amours félins
contre le sein
l'édredon
et le chat-huant
dans la nuit
cg in Tobogan de velours
ILS
saisissent le jour nouveau
à bras le corps
et lui font passer un sale quart d'heure
Ensuite ils ont quartier libre
Jusqu'au lendemain
in Mais qui sont-ils ? Minicrobe 33
Des singes et des poèmes acrobates
Dégringolant les échelles
D’incarnat et de miel,
Trois cents blancs cavaliers,
Surgissant des murailles !
cg in Pandémonium 1 (Clapàs 2001)
dégorgez des chimères la
crinière trempée et qu’appareille
enfin le galion des embruns
cinglant ses sortilèges
délavez des légendes la pourpre et la dorure
mettez à nu le blanc dont le temps fait des spectres
in Ah ! salines des aubes…
Mes ongles ont poussé, on dirait des griffes. Le temps se rétrécit à force de mettre des trucs dedans. Quelque chose nous appelle, simple autant qu’inaccessible.
cg in A la loupe
Et alors, j'ai pris feu dans ma solitude car écrire c'est se consumer... L'écriture est un incendie qui embrase un grand remue-ménage d'idées et qui fait flamboyer des associations d'images avant de les réduire en braises crépitantes et en cendres retombantes. Mais si la flamme déclenche l'alerte, la spontanéité du feu reste mystérieuse. Car écrire c'est brûler vif, mais c'est aussi renaître de ses cendres.
in Lettre à Edouard Peisson, Aix-en-Provence le 21 août 1943
Vie et mort
J’ai la connaissance
Des profondeurs
C’est pour cela
Que le serpent m’a aimée
cg in Universelle