Pejac - Istanbul - 2014
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On ne peut pas inviter le vent, mais on doit laisser la fenêtre ouverte
Mystérieux territoires de résonances. Franchir les frontières par inadvertance.
L’exode des certitudes maintient en éveil.
Nécessité vertigineuse de la métamorphose.
Loin devant marche le primitif éclaireur. Visionnaire, il conserve quelques braises sous ses paupières. Il ne les rendra aux hommes que lorsqu’ils cesseront de souffler sur les cendres.
La connaissance est périlleuse.
cg in Les mots allumettes, Cardère 2012
Ce film, basé sur des images prises par Mars Express de l’ESA, met en lumière le Mawrth Vallis, un canal de sortie de 600 km de long et 2 km de profondeur à la limite des hautes terres du sud et des basses terres de Mars.
"We're sick of politicians harassment and laws
All we do is get screwed up by other people's flaws
World turned upside down now there's nothing else to do
But live in concrete jungles that just block up the view"
Les paroles innommables clouent des sortilèges dans le ciel.
Des nations en marche me piétinent sur la pointe des pieds en remontant leur montre dans un battement de cœur synchronisé.
in Zoartoïste
A quoi bon savoir manier les mots qui disent l’exaltation si je ne suis pas capable de l’éprouver autrement que par des moyens extrêmes, qui sont au fond toujours contre quelque chose ou quelqu'un ? Comme si j’avais toujours besoin d’aller contre et ne pouvais jamais aller avec !
Quels pantins que nous sommes, tous autant les uns que les autres ! Pantins de nos émotions, de nos peurs, de nos jugements obtus, de notre vanité, de notre fameux sentiment d’individualité. Pourtant, la vie nous a été offerte et avec ça la conscience de la vie, celle-là même qui pourrait nous permettre de découvrir les ficelles qui nous animent encore. Il ne tient qu'à nous de les couper !
Je me sens polluée : physiquement, spirituellement, mentalement et encore, c’est le mental qui s’en sort le mieux, enfin, c’est ce qu'il croit ! Tellement habile à s’abuser lui-même…
Au mur, un calendrier avec une peinture aborigène que j’aime beaucoup. Elle est vivante, tellement que c’en est étrange.
La vie, une cellule, un noyau, un soleil et l’énergie qui rayonne dans toutes les directions. Je commence à comprendre la méditation sur un symbole. Macrocosme, microcosme, ce qui est en haut est en bas… Des pantins cosmiques !
Qu'est ce que je cherche dans mes lectures ? Que me faut-il retrouver ?
La vie comme une particule qui s’éloigne à toute vitesse de la source qui l’a émise. Voilà pourquoi le passé lointain m’intéresse, le passé n’existe pas : tout à lieu ici et maintenant ! Le passé n’existe pas, le futur pas encore et le présent n’est qu'un futur passé. Le présent comme le néant, sont inconcevables pour l’esprit.
Vertige…
cg in Journal 1998