Bardo, fausse chronique de quelques vérités d'Alejandro González Iñárritu (2022)
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De ces dissolutions parfois extrêmes,
j’ai obtenu d’étranges pouvoirs :
je vois clair dans vos nuits ;
de la boue, je sais tirer
des ailes de lumière.
Moi qui n'ai pas pouvoir de nuire,
j'apaise ; chouette effraie
d'un battement d'ailes, j'apaise ;
d'onguent de fange barattée,
dame blanche, j'apaise.
in Le Tarot de Saint-Cirque
Lune pleine
rayée de forêt
nous entends-tu hurler ?
in en cours
Tant d'étoiles dans les cieux
tant d’étoiles dans tes yeux
ô toi vagabonde de l'hiver
ombre parmi les ombres
mes mains sont glacées
mon cœur est de braise
biche louve chouette
ô sœur des forêts
qui m'enchantent
in en cours
Les instruments de la souffrance importent peu, ce qui compte, c'est la façon de porter, de supporter, d'assumer une souffrance consubstantielle à la vie et de conserver intact, à travers les épreuves, un petit morceau de son âme.
in Une vie bouleversée
sauver ce qu’il reste
de beauté de bonté
de douceur de générosité
de rire de poésie
dégager la douleur
la rage le bruit
la rancœur qui vomit
son déluge de cris
le ressentiment
qui se ment qui se ment
semer à main nues
du jamais vu
des pensées neuves
oser s’inventer
ne plus ressasser
le même refrain
sans changer de couplet
et si la chanson fait mal
changer la chanson
se taire même jusqu’à
trouver le bon rythme
les pulsations tranquilles
d’un cœur en paix