Paul Valéry
Le vent se lève, il faut tenter de vivre.
in Le cimetière marin
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Le vent se lève, il faut tenter de vivre.
in Le cimetière marin


Je voyage toujours et encore, en partance ou immobile, je voyage, je m’évade, je brode et je brûle. C’est trop, c’est trop pour un seul homme, épuisant peut-être. Qui d’autre que moi peut me suivre ? Survivre, vivre au dessus, comprendre autre chose, ne plus pouvoir retourner en arrière, dans la légalité. Le réduit qui nous est destiné.
cg in Journal 2001

Je vogue dans le flou, mes désirs sont flous...
cg in Journal 1997





Je préfère au constance*, à l’opium, aux nuits,
l’élixir de ta bouche où l’amour se pavane
Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
Tes yeux sont la citerne où boivent mes envies.
*constance, issu d'un nom propre de lieu (Constantia) et désignant le produit d'un vignoble d'Afrique du Sud, près de la ville du Cap de Bonne-Espérance.

Reste au grand nombre un dernier rôle à remplir, éminent : celui de consommateurs. Il convient à chacun : n'arrive-t-il pas, même aux plus défavorisés de manger, par exemple, des nouilles aux noms célèbres, plus honorés que leurs propres noms ? des nouilles cotées en Bourse ? [...]
Consommer, notre dernier recours. Notre dernière utilité.
in L'horreur économique - 1996


Tout ce qu'elle lui a donné
A fini en buée
Sur la vitre de son
Aquarium à lui
cg in Le baume, le pire et l'essence

SIMPLE COMME AU REVOIR
Il a rêvé de tortues stellaires
Et s’éveille convaincu
De détenir la vérité :
L’univers a des crocs de dinosaure
Dans une bulle close par un cadenas
Dieu est un feu follet.
cg 2002